La plupart des habitations de Cherarba sont des constructions individuelles. Les bâtiments collectifs qu?on trouve dans les différentes localités d?Alger sont plutôt rares dans ce quartier de plus de 45 000 habitants. Selon des sources concordantes, ces derniers ont, pour la plupart, acheté des lots de terrains auprès des premiers propriétaires terriens de Cherarba. Néanmoins, il se trouve que beaucoup d?entre eux n?ont pas pris le soin d?établir des actes de propriété et de demander des permis de construire avant d?ériger leurs constructions sur ces terrains. Résultat : «La plupart des constructions sont illicites», selon des membres de l?APC des Eucalyptus. «Cherarba est une zone non aménagée, c?est pour cela qu?elle n?a pas bénéficié de gaz de ville et de téléphone fixe», ajoutent-ils. Toutefois, les habitants qu?on a pu interroger affirment être en possession de tous les documents prouvant que leurs constructions sont «bel et bien licites».