Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s'est élevé publiquement hier, mercredi, contre le discours anti-musulmans entendu depuis les attentats de Paris et l'attaque de San Bernardino en Californie, l'Américain Donald Trump voulant notamment leur interdire l'entrée aux Etats-Unis. «Je veux joindre ma voix à celles qui soutiennent les musulmans de notre pays et du monde entier», écrit Mark Zuckerberg sur sa page Facebook. «Après les attentats de Paris et la haine vue cette semaine, je ne peux qu'imaginer la peur que les musulmans peuvent ressentir d'être persécutés à cause d'actes commis par d'autres», ajoute-t-il. «Je suis juif. Mes parents m'ont appris que nous devons nous élever contre les attaques visant n'importe quelle communauté. Même si l'attaque ne vous vise pas aujourd'hui, les attaques contre la liberté de quiconque finissent par nuire à tous», poursuit le patron de Facebook. «Si vous êtes musulmans dans ce pays, en tant que chef de Facebook, je veux que vous sachiez que vous serez toujours les bienvenus ici et que nous nous battrons pour protéger vos droits et vous créer un environnement sûr et pacifique», dit-il encore. Insensible aux condamnations internationales, le favori pour l'investiture du Parti républicain à la Maison-Blanche, Donald Trump, a défendu depuis lundi dernier, son idée d'empêcher l'entrée des musulmans aux Etats-Unis, présentée après la tuerie de San Bernardino en Californie, survenue le 2 décembre, et les attentats du 13 novembre à Paris. Afghanistan : le bilan de l'assaut taliban contre un aéroport a atteint 50 morts l L'offensive meurtrière lancée mardi dernier, par les talibans contre l'aéroport de Kandahar, a fait 50 morts, a annoncé ce jeudi le gouvernement afghan. Cette offensive qui a duré 27 heures, est considérée comme la pire attaque en 14 ans de conflit sur ce site, la plus importante installation militaire du sud de l'Afghanistan. Landes : retrouvé mort sous sa cargaison de pommes La découverte du chauffeur décédé a été réalisée dix heures après l'accident. La chaussée, elle, reste jonchée de pommes. L'accident a pourtant eu lieu douze heures avant, soit mardi soir, peu avant 21 heures. Selon les premières constatations des gendarmes de Roquefort, le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, au croisement de la D 933 et de la route en direction de Sainte-Foy. Le poids lourd chargé de pommes golden s'est alors retrouvé dans le fossé. Quelques instants plus tard, un second poids lourd est venu percuter par l'arrière le premier, qui s'est alors retrouvé dans le fossé. Si le chauffeur du second véhicule est sorti indemne de la collision, le conducteur du premier n'a pas été retrouvé immédiatement par les sapeurs-pompiers et les gendarmes, qui ont cru qu'il s'était échappé ou réfugié chez des riverains. Ce n'est donc qu'une fois les travaux de déblaiement de la chaussée terminés que le corps du chauffeur a été retrouvé et pris en charge par une équipe d'identification criminelle de la gendarmerie. Entre bout de plastique, fruits et terre, d'autres militaires guettaient le moindre bout de papier ou effet personnel qui permettrait de donner une identité au disparu, un homme corpulent, d'une trentaine d'années, a priori portugais. Internet : à quatre ans, elle devient la reine de YouTube l La nouvelle sensation YouTube est une jeune danseuse de quatre ans, Heaven King, également surnommée la «mini Beyoncé». Elle est la vedette de la vidéo la plus regardée de l'année sur YouTube, avec 116 millions de vues, a annoncé mercredi le service américain de vidéo en ligne. Dans un clip de trois minutes, on la voit effectuer avec son groupe une chorégraphie, en plein New York, sur le morceau «Watch Me» du rappeur américain Silento. Les cinq fillettes, toutes d'orange et de blanc vêtues, se trémoussent devant une fresque murale dans les rues de Harlem sur ce tube très populaire aux Etats-Unis. Avec cette vidéo, la jeune fille de quatre ans est devenue une petite célébrité aux Etats-Unis et compte 171 000 abonnés sur son compte Instagram. La seconde vidéo la plus consultée cette année n'a compilé «que» 83 millions de vues. Il s'agit d'une publicité pour le jeu vidéo «Clash of Clans» diffusée pendant le Super Bowl, la finale du championnat de football américain. L'acteur Liam Neeson y fait une apparition. En troisième position, on retrouve un canular du comique américain Roman Atwood. Sa vidéo «Crazy Plastic Ball», «la balle en plastique fofolle» en français, a été vue plus de 56 millions de fois. Etats-Unis : naissance de chiots éprouvettes, une première mondiale l Les premiers chiots éprouvettes sont nés aux Etats-Unis, marquant, après des décennies d'échecs, le succès d'une procédure de fécondation in vitro pour des chiens qui est déjà communément utilisée chez les humains depuis une trentaine d'années. Cette réussite, qui a fait l'objet d'une publication mercredi dans la revue scientifique Public Library of Science One, ouvre la possibilité de préserver des espèces canines en danger d'extinction en utilisant des technologies d'édition génétique permettant d'éliminer des maladies héréditaires canines. Cela permet aussi de les étudier. La portée compte sept chiots nés en juillet, un mélange de beagle, de labrador et de cocker, tous en parfaite santé, a précisé Alex Travis, professeur de biologie de la reproduction à l'école vétérinaire de l'université Cornell (Etat de New York), qui a dirigé cette expérience. Au total, ce sont dix-neuf embryons fécondés en laboratoire qui ont été transférés dans une chienne. «On a essayé depuis le milieu des années 1970 la fécondation in vitro avec des chiens mais sans jamais réussir», rappelle Alex Travis. Selon lui, cette avancée a également des retombées plus étendues pour les efforts de conservation des espèces sauvages. Le premier bébé éprouvette humain est né en 1978 au Royaume-Uni, où cette technique a été mise au point. France : des bracelets en couleurs pour différencier les bons élèves des autres l Deux collèges privés de la ville de Tours ont fait naître une polémique en mettant en place une mesure controversée : différencier les bons élèves des moins bons en distribuant des bracelets de couleurs différentes. Une mesure jugée stigmatisante. C'est une mesure qui est loin de faire l'unanimité. Concrètement, des bracelets de couleur vert sont donnés aux enfants respectueux des consignes et adoptant un comportement propice à l'étude, tandis qu'un bracelet rouge se voit réservé à celles et ceux que les professeurs estiment plus turbulents. Une méthode que beaucoup dénoncent comme stigmatisante. Devant la polémique gonflante, le proviseur du collège tente de se justifier. A RTL, soucieux de minimiser l'affaire, il explique que «'idée, qui n'est pas faramineuse en elle-même, consiste juste à essayer d'imaginer un système qui permet à des enfants d'être reconnus par d'autres choses que pour leurs notes, qu'on en fasse un projet malsain, c'est dommage». Les parents, eux, ne l'entendent pas de cette oreille : «C'est débile, explique l'un d'eux à Europe 1, ils cataloguent les enfants selon leur bracelet, donc je ne suis pas d'accord». «Ça rabaisse les enfants, parce que certains ont un bracelet rouge non pas parce qu'ils ne travaillent pas, mais parce qu'ils ont des difficultés scolaires», renchérit une autre. Santé : enfin un vaccin contre la dengue ! l Le 9 décembre 2015 restera comme un jour historique dans l'histoire de la vaccination. Le Mexique vient d'autoriser la mise sur le marché du premier vaccin au monde contre la dengue : le Dengvaxia, mis au point après 20 ans de recherches et développement par le groupe français Sanofi Pasteur. Transmise par le moustique, cette maladie menace près de la moitié de la population mondiale dans les régions tropicales et subtropicales. Et elle se répand à grande vitesse. Il y a 50 ans, la dengue n'était présente que dans une poignée de pays, elle s'est propagée au point de devenir endémique, menaçant près de 4 milliards d'individus dans 128 pays d'Asie et d'Amérique latine. Urbanisation, développement du tourisme, globalisation facilitent malheureusement son expansion rapide à travers le monde. Selon l'OMS, il se produit 400 millions de nouvelles infections chaque année, dont plus de 90 millions présentent des symptômes cliniques ! Or non seulement la maladie qui «brise les os» est très douloureuse et provoque de fortes fièvres… mais elle peut se révéler beaucoup plus grave, voire mortelle, la deuxième fois que le patient la contracte. Résultat : les hôpitaux des pays touchés - Mexique, Brésil, Colombie, Pérou, Inde, Thaïlande, Vietnam…- sont tout à coup engorgés, lors des épidémies. Les coûts médicaux directs et indirects (absentéisme, perte de productivité) de la dengue sont évalués à plus de 6 milliards de dollars par an.