La 6e édition du Festival international du cinéma d'Alger, dédiée aux films engagés, s'est clôturée, dans la soirée d'hier, à la salle El Mougar, par une cérémonie de remise de prix aux lauréats. C'est ainsi que, dans la catégorie fiction, le Grand prix est revenu à «Rams» de Grimur Hakonarson (Islande). La réalisatrice colombienne, Chloé Zhaou, a reçu le prix spécial du jury pour son film «Les chansons que mes frères m'ont apprises». Le prix du public a été attribué à «L'oeil du cyclone», de Sékou Traoré (Burkina Faso). Et enfin, le Bulgare Georgi Balabanov a remporté la mention spéciale pour son film «Dossier Petrov». Dans la catégorie «documentaires», le Grand prix a été décerné à l'Algérien Hassan Ferhani, pour son film «Fi rassi rond-point» (Dans ma tête un rond-point). Quant au prix spécial du jury, il est revenu à «Roshmia», de Salim Abu Jabel (Palestine) Prix du public : «Bouton de nacre», de Jean-Loïc Portron et Gabriella Kessler (Chili) et «L'homme qui répare les femmes : colère d'Hippocrate», de Thierry Michel (Belgique) ont remporté en ex æquo le prix du public. Et enfin, la mention spéciale est revenue, aussi en ex æquo, à «Les 18 fugitives», de Amer Shomali et paul Cowan (Palestine) et à «Ady Gasy», de Lova Nantenaina (Madagascar). Auparavant, le documentaire «Fête de l'espoir» a été projeté en hommage au cinéaste bulgare et ami de l'Algérie, Christo Ganev, dans lequel ce dernier a exprimé sa solidarité et son attachement à l'Algérie. Dans ce film, qui vient couronner une œuvre magistrale (Christo Ganev a beaucoup filmé, plus de vingt films, des œuvres qu'il a réalisées au péril de sa vie en filmant le maquis de la guerre de libération nationale), le réalisateur a immortalisé en images le jour historique de l'indépendance de l'Algérie. Lauréat de plusieurs distinctions, à l'exemple du prix du ministère de la Culture de Bulgarie pour l'ensemble de sa contribution, ou encore de la plus haute distinction bulgare, l'ordre de Stara Planina, ce vibrant hommage que rend le 6e FICA à Christo Ganev n'est qu'un iota par rapport à ce que ce réalisateur d'exception a fait pour l'amour de l'Algérie.