Constat n La prolifération des chiens errants à travers divers quartiers et cités de la wilaya de Blida constitue un véritable danger pour la vie et la sécurité des citoyens. Les efforts menés, jusque-là, par les autorités locales et les services concernés pour les éradiquer n'ont pas permis de mettre un terme à ce danger permanent, faisant craindre aux citoyens de sortir pour vaquer à leurs occupations, notamment durant la nuit ou tôt le matin. En effet, les résidents de ces quartiers n'ont pas eu de cesse de se plaindre de cet état de fait, d'autant plus qu'une majorité de ces chiens sont porteurs de virus ou de maladies graves constituant un risque pour la sécurité des citoyens. Selon des citoyens rencontrés par l'APS, la présence, au niveau de ces cités, de dépotoirs anarchiques d'ordures a énormément contribué à la prolifération, ces derniers jours, des chiens errants, qui y trouvent «à manger et à boire». Ajouter à cela la dégradation de leur environnement, marqué par la multitude de sacs d'ordures éventrés par ces animaux. Une situation jugée «intolérable» est constatée notamment dans les communes de Blida, Ouled Yaïch, Beni Mered, Chiffa et l'Arba, dont les habitants interpellent instamment les autorités concernées pour une intervention efficace contre ce «fléau». Les cités populaires Aboudi et Ben Boulaïd, de la commune de Blida, constituent l'exemple type de ce phénomène des chiens errants dans la wilaya, étant devenues ces derniers temps, de véritables «Eldorados» pour ces animaux. Les riverains vivent la peur au ventre de sortir la nuit, alors que certains assurent qu'ils «passent des nuits blanches» à cause de l'aboiement incessant de ces chiens, constituant, également, une menace pour les fidèles qui sortent pour accomplir leur prière de l'aube (El-Fedjr). Pis encore, des parents vivent dans la terreur de voir leurs enfants, qui sortent pour jouer, se faire attaquer par ces chiens. Un phénomène, également, constaté au niveau des cités populaires d'Ouled Yaïch, à l'exemple de Youcef-Ben Khedda, et Emir-Abdelkader, ainsi que dans les cités Diar El-Bahri de Beni Mered, et Sidi-Yahia à Chiffa où les chiens vont jusqu'à s'introduire dans les immeubles, suscitant désagrément et peur chez les habitants, dont les enfants notamment, en l'absence des services concernés par leur éradication. Les chantiers de construction ouverts ça et là sont l'autre lieu de prédilection des chiens errants, selon des citoyens, qui déplorent aussi leur présence «fort désagréable» sur les places publiques et des jets d'eau de la ville de Ouled Yaïch où le visiteur peut les apercevoir le matin, particulièrement au niveau de l'espace vert faisant face au siège de daïra, constituant ainsi une «véritable plaie» pour l'environnement local. Les services vétérinaires de la Direction des services agricoles de Blida ont d'ailleurs, recensé une dizaine de foyers de rage à travers la wilaya, au cours de la campagne de vaccination anti-rage de l'année 2015, contre 16 foyers enregistrés l'année d'avant (2014).