Mémoire n Le seul cliché de «Tahia ya didou», de Mohamed Zinet réalisé en 1971 a été retrouvé. Une experte internationale est en train de faire le diagnostic de ce film et sa restauration mécanique. Le seul négatif du film «Tahia ya didou», censé, avoir disparu, a été retrouvé. Une assistance technique pour la conservation des archives filmiques et photographiques a été prodiguée au profit du Centre algérien de cinématographie (CAC) et de la photothèque de l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés (OGEBC). En effet, un état des lieux des archives a été élaboré au même titre qu'un plan de leur conservation préventive. D'autre part, il est également question du lancement d'un plan de formation sur la conservation préventive des photographies, affiches et films au profit du personnel du CAC, de l'OGEBC et de la Bibliothèque nationale (BN) «la mise aux normes des locaux abritant les archives filmiques et photographiques est très importante», nous a déclaré Ballalou. Cette photothèque comprend, selon lui, quelque 250 000 photographies. Pour la réalisation de cette importante démarche, ce programme verra l'acquisition d'équipements pour l'inventaire des biens culturels immobiliers et immatériels et pour la conservation et l'archivage du patrimoine audiovisuel (films et photos). Ce programme intervient aussi sur le patrimoine audiovisuel, «nous avons déjà lancé auprès de la Cinémathèque des actions concrètes, dont une opération de diagnostic de l'état de conservation de films», nous a-t-il lancé. Ainsi, les institutions en charge, seront équipées de matériel et produits pour la conservation de films et pour l'inventaire des biens culturels. Ballalou nous a appris la mise en place d'un programme de conservation préventive de l'un des premiers longs métrages du cinéma algérien, «Tahia ya didou», avec les équipes du CAC et de la Bibliothèque nationale. En effet, le seul cliché de «Tahia ya didou» de Mohamed Zinet, réalisé en 1971, a été retrouvé, selon le directeur du programme Zohir Ballalou, «une experte internationale est en train de faire le diagnostic de ce film et sa restauration mécanique. Il sera ensuite inventorié et mis dans de meilleures conditions de conservation», nous a-t-il appris. L'OGEBC, de son côté, a à son actif des photos d'archives extraordinaires. Un espace approprié a été aménagé par cette institution, selon le même responsable afin qu'il soit bien conservé.