Les deux candidats républicains en tête de la course à la Maison-Blanche ont rivalisé de propositions ciblant les musulmans : Ted Cruz a suggéré que la police patrouille dans leurs quartiers, Donald Trump de fermer la frontière et rétablir la torture. En cas d'attentat, «nous trouverions les responsables et ils souffriraient grandement» , a prévenu le milliardaire, répétant qu'il rétablirait la torture et ferait «davantage que la simulation de no-yade», bannie aux Etats-Unis depuis son utilisation par la CIA sur des suspects des attentats du 11-Septembre. En cas d'attaque similaire aux Etats-Unis, Donald Trump a indiqué sur Fox News qu'il «fermerait (les) frontières» américaines et qu'il n'«allait pas permettre (aux migrants) d'en-trer» aux Etats-Unis. Et si les candidats à l'immigration «sont musulmans, ils doivent être contrôlés très, très attentivement», a-t-il précisé. Les musulmans «ne s'intègrent pas dans d'autres pays», a-t-il encore dit sur la chaîne NBC. Un discours similaire a été tenu également par le sénateur ultra-conservateur texan, Ted Cruz. «Nous devons autoriser les forces de l'ordre à patrouiller et à sécuriser les quartiers musulmans avant qu'ils ne se radicalisent», a-t-il lancé. Il s'était aussi montré «compréhensif» quand M. Trump --favori des primaires républicaines-- avait alors proposé d'interdire temporairement l'entrée des musulmans aux Etats-Unis, de peur qu'un extrémiste ne se cache parmi eux. Toujours convaincu que l'islam radical est «en guerre» contre les Etats-Unis et l'Europe, M. Cruz a répété qu'il fallait «mettre fin immédiatement au mauvais programme du Président (américain) de faire venir des dizaines de milliers de musulmans syriens».