Décision n Le volume horaire et l'organisation de la scolarité sont maintenus, a affirmé, hier, la ministre de l'Education nationale. S'exprimant sur le sujet en marge de sa visite d'inspection dans les centres de réception des dossiers de candidature pour le concours de recrutement des enseignants, Nouria Benghebrit a indiqué que «pour l'instant le volume horaire ne change pas», appelant à «faire la distinction entre la proposition et la décision» à ce sujet .«Nous maintenons le volume horaire et l'organisation de la scolarité en se référant à la loi sur l'orientation et nous la respectons», a-t-elle insisté en réponse à une question sur un éventuel retour des élèves en classe la journée du samedi et des changements dans le volume horaire à partir de la prochaine rentrée scolaire, comme rapporté par des médias récemment. Mme Benghebrit a précisé qu'«il n'y aura pas de changement, car la loi est claire sur ce point». «Effectivement, il y a des experts, des directeurs d'établissements et des enseignants qui sont en train de faire des propositions à ce sujet, mais la décision se prend à un haut niveau», a expliqué la ministre. En août dernier, elle avait annoncé une nouvelle gestion du volume horaire scolaire à partir de la prochaine rentrée en assurant un minimum de 32 semaines d'activités effectives invitant les experts à s'«engager pleinement autour de cette question en vue de préserver l'intérêt de l'élève et de l'école». Il y a quelques jours, la ministre avait annoncé les premiers changements dans l'enseignement dans le cadre de la réforme de l'école en cours de maturation et qui devaient prendre forme dés 2017. «Dès la prochaine année scolaire, précise-t-elle, cette réforme devrait commencer à se traduire, outre l'élaboration de nouveaux programmes d'enseignement, l'introduction de nouveaux manuels, la réduction à 36 semaines de la période des cours», a-t-elle tranché. Cette question a été remise sur le tapis récemment par les syndicats du secteur qui ont insisté sur l'assouplissement de la charge horaire pour garantir une meilleure qualité d'enseignement. Outre le nombre de semaines d'apprentissage dispensé aux élèves, le deuxième élément qui pose problème concerne l'organisation de la scolarité. La ministre s'est contentée d'exclure «le retour en classe des élèves la journée de samedi. Elle compte plutôt mettre de l'ordre dans ce secteur qui a connu d'énormes problèmes en matière de gestion. Cette préoccupation a été partagée par l'ensemble des acteurs qui ont plaidé pour une meilleure organisation du secteur garant de l'amélioration de l'apprentissage de l'élève. Mme Benghebrit a fait le point, dernièrement, en évoquant les dernières retouches en matière d'organisation du secteur à travers l'encouragement de la création d'associations de parents d'élèves au niveau de tous les établissements scolaires.