A trois jours du concours pour le recrutement de 28 000 enseignants dans le scteur de l'éduction, une réunion de mise au point s'est tenue hier entre représentants du ministère, ceux des syndicats et des associations de parents d'élèves. Des assurances sur la transparence totale dans le concours ont été données aux uns et aux autres. Les sujets sont établis dans la discrétion complète et la correction des épreuves se fera sur la base d'un numéro anonyme comme c'est le cas au baccalauréat. L'objectif de la réunion organisée à huis clos est de «discuter des modalités et de la faisabilité du concours de recrutement prévu samedi prochain», nous a confié ce matin le coordonnateur du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, joint par téléphone. Les représentas des associations de parents d'élèves et des syndicats ont fait maintes propositions à la tutelle pour «garantir les meilleures conditions du déroulement de ce concours», a-t-il ajouté, précisant que «notre objectif principal est de garantir un examen crédible, transparent sans aucune forme de favoritisme». Selon lui, la tutelle a assuré que les sujets sont établis dans la discrétion totale et la correction se fera sur la base d'un numéro anonyme, comme c'est le cas pour le baccalauréat. Les copies sont corrigées dans les différentes wilayas du pays et la saisie des notes des candidats est centralisée dans un seul endroit pour empêcher tout dépassement qui pourrait entacher l'examen. La mi-nistre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé à ce propos que le concours se déroulera «dans la transparence totale» et que les corrections se feront en collaboration avec les partenaires sociaux. Interrogé sur la question, notre interlocuteur a précisé que «la transparence de l'examen peut être garantie si l'on assure deux facteurs : la «bonne surveillance et une correction des copies des candidats dans l'anonymat». Outre ces deux volets, le centre d'examen «devrait être minutieusement surveillé pour qu'il n'y ait pas de changement de copies des candidats». Le coordonnateur national du Snapest, Meziane Meriane, a indiqué en outre que les syndicats auront «le rôle d'observateurs et non pas de superviseurs» à ce concours. Cela consiste, a-t-il expliqué, «à préparer les sujets , à examiner la correction des copies et la promulgation des résultats définitifs du concours de recrutement de quelque 28 000 enseignants qui seront connus le 30 juin prochain. Interrogé par ailleurs sur ses appréciations sur le nombre de recrutés, M Meriane a précisé qu' «il y a environ 28 084 postes en compétition pour un million de candidats». Ce chiffre est énorme «et cela démontre, a-t-il dit, une fois de plus qu'il y a une mauvaise gestion en matière de recrutement dans les autres secteurs économiques». Abordant le problème des enseignants contractuels, il a affirmé qu' «il ne pouvait nous communiquer le nombre de contractuels inscrits au concours , assurant qu'il faudra « arriver à l'avenir à la permanisation de tous les recrutés dans le secteur de l'éducation».