La correction des copies des 498 166 candidats au baccalauréat débutera le 20 juin courant et les concernés devront patienter jusqu'au 5 juillet pour connaître les résultats.Comme annoncé au début de l'année scolaire 2009-2010, la correction des copies des élèves ayant passé les épreuves de fin du cycle secondaire commencera dimanche prochain, alors que la date des examens à l'épreuve du bac avait été avancée d'une semaine. En effet, prévue initialement le 13 juin, l'épreuve a débuté le 6 juin, et ce, en raison de la Coupe du monde de football. Selon Mériane Meziane, secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), cette date devait être avancée, tout comme la date des examens, pour écourter l'interminable attente des élèves. Il estime que la codification des copies aurait pu se faire en un temps record de deux jours si le ministère avait mobilisé les moyens nécessaires. Pour M. Achour Idir, porte-parole du CLA, la codification, une minutieuse opération anonyme, touche toutes les copies des différents centres d'examen et nécessite au moins une semaine. M. Idir, qui fera partie des 33 000 correcteurs, a déclaré que le dispatching des copies codées se fera donc juste après cette première étape du processus vers les centres de corrections répartis au niveau des wilayas. Le même intervenant ajoute qu'outre les correcteurs, l'équipe est constituée d'administrateurs, d'observateurs et d'une équipe de restauration ; précisons que les correcteurs seront beaucoup moins nombreux et que chacun aura un quota important de copies à corriger. La rémunération sera de 10 à 15 000 DA. Concernant le taux de réussite, le porte- parole du CLA prévoit pour cette année un taux de 60 à 65%. La hausse, si hausse il y a, est liée aux sujets estimés «d'un niveau moyen». Les sujets proposés concernaient uniquement le premier et le deuxième semestre, rappelle notre interlocuteur, traduisant cela comme une contradiction des déclarations du premier responsable du secteur qui affirmait il y a un mois que le programme scolaire était réalisé à hauteur de 87 à 90%. Selon M. Idir, «le programme n'a été en réalité achevé qu'à hauteur de 60%». Cela, évoque-t-il, aura certainement un impact négatif sur le rendement des futurs bacheliers. De son côté, M. Meziane Mériane prévoit un taux de réussite de 50%.