Les négociations entamées hier soir entre les représentants des grévistes et la tutelle n'ont pas encore abouti. Le trafic ferroviaire demeure perturbé ce lundi, suite au débrayage des conducteurs de trains. Les gares ont été paralysées au niveau national, suite au mouvement de protestation déclenché dimanche par les conducteurs de trains à l'appui de leurs revendications socioprofessionnelles. Les deux parties antagonistes, à savoir notamment la Fédération nationale des cheminots (FNC) et la direction générale de la SNTF, se sont réunies hier jusqu'à très tard la nuit de dimanche pour tenter de trouver une solution. Cette réunion a été sanctionnée par la signature d'un protocole d'accord entre les deux parties. Le directeur général de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF), Yacine Bendjaballah, a fait part, dans une déclaration à la Radio nationale, Chaîne 3, que les deux parties «se sont mises d'accord sur une plateforme de revendications. «J'espère que la Fédération nationale des cheminots puisse arriver à convaincre les conducteurs de train de reprendre leur poste». M Bendjaballah a argué que «les acquis obtenus aujourd'hui par les contestataires sont conséquents», soulignant qu'il attend l'engagement officiel de la Fédération nationale des cheminots, censé remettre de l'ordre dans le secteur ferroviaire. Malgré la signature du protocole d'accord, il restait encore un point très important à négocier, celui du reclassement des mécaniciens. Juste après la signature de l'accord, la Fédération nationale des cheminots a consulté la base pour décider des suite à donner au mouvement. La base n'a pas accepté l'accord signé entre la tutelle et la FNC et a décidé de poursuivre ce mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction totale des revendications. A ce propos, le secrétaire générale du dépôt d'Alger, Abdelkader Sid, a indiqué ce matin sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3, qu' «il n ya pas eu un terrain d'entente avec la tutelle. selon lui, les négociations d'hier soir ont échoué. S. L.