Un habitant d'Aden a été tué par balles dans la dispersion violente hier soir d'une manifestation contre les coupures d'électricité dans la grande ville du sud du Yémen. Plusieurs rassemblements d'habitants en colère ont eu lieu contre les coupures récurrentes du courant électrique alors que les températures avoisinent les 40°, ont indiqué des témoins. Dans certains quartiers, les résidents ont coupé des routes, érigé des barricades et mis le feu à des pneus. La police est intervenue pour disperser les manifestants, tirant parfois à balles réelles, selon les témoins. La plupart des installations électriques ont été détruites lors des combats qui ont permis au gouvernement, soutenu par une coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite, de reprendre la ville en juillet 2015 aux rebelles chiites Houthis. La reconstruction laborieuse d'Aden, déclarée «capitale provisoire» du Yémen par le gouvernement, n'a pas permis de rétablir la production électrique à son niveau d'avant-guerre. «Nous vivons une réelle catastrophe. On ne peut pas dormir à cause de la chaleur. La guerre a tout détruit et les aides arrivées à Aden ne suffisent pas pour rétablir l'électricité», a déclaré, Mohammed Abdel Hakim, un employé de 20 ans d'un supermarché. Les Emirats arabes unis ont annoncé l'envoi de générateurs électriques. Médéa : intoxication collective au mille-feuille l Plus de cent personnes ont été évacuées hier, samedi, vers les services de santé de Médéa suite à une intoxication alimentaire qui serait due à la consommation d'une pâtisserie (mille-feuille). En fin de journée, le nombre aurait atteint 144 cas selon une source. D'autres cas dont des enfants auraient été évacués.Ils présentaient des douleurs abdominales et des nausées. Paris : incendie de la voiture de police, quatre suspects inculpés Quatre hommes ont été mis en examen hier, samedi à Paris, pour tentative de meurtre après l'attaque puis l'incendie d'un véhicule de police dans lequel se trouvaient deux agents, des images chocs qui avaient abondamment circulé sur les médias sociaux. Issus de la mouvance antifasciste, ces hommes, âgés de 18 à 32 ans, ont également été mis en examen pour «violences en bande organisée» avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique, destruction de biens «en bande organisée par moyen dangereux» et «participation à un attroupement» armé avec dissimulation du visage. Une voiture de police avait été incendiée près de la place de la République, à Paris, lors d'un rassemblement interdit contre les violences policières. Quelque 300 contre-manifestants, qui criaient «Flics, porcs, assassins» ou «tout le monde déteste la police» avaient été repoussés par les forces de l'ordre de cette place, où se tenait un rassemblement de syndicats de policiers dénonçant la «haine antiflics», après deux mois d'affrontements parfois violents en marge de la contestation contre une réforme du droit du travail. Cent à 150 contre-manifestants se trouvaient à quelques rues de la place de la République, quand ils ont croisé cette voiture de police. Quelques-uns d'entre eux se sont alors mis à taper avec des barres de fer sur le véhicule, avant de jeter un cocktail Molotov par la lunette arrière brisée. Deux policiers avaient été légèrement blessés, mais leur voiture complètement carbonisée. Koweït : millionnaire grâce à un concours de poésie l «C'est la plus grande réalisation de ma vie», s'extasait hier, samedi, le jeune Koweïtien Rajeh al-Hamidani : il vient d'être sacré poète arabe de l'année lors d'un prestigieux concours organisé par Abou Dhabi, avec à la clef un prix de 1,36 million de dollars. De joie, ses fans venus du Koweït ont dansé sur la scène du théâtre qui a accueilli la finale de la compétition, chacun voulant toucher la bannière rouge qui fait de lui le poète le plus célébré de l'année dans le monde arabe. Ce jeune étudiant en droit dans une université cairote croyait dur comme fer en ses chances de gagner. «La poésie, je l'ai reçue comme un don de Dieu, je ne l'ai pas héritée de ma famille. Je l'ai travaillée avec passion et je lui ai tout donné», a-t-il confié. Rajeh al-Hamidani a été récompensé parmi six finalistes pour un poème dans lequel il décrit l'angoisse de l'écrivain devant la page blanche et ses états d'âme pendant le processus de création. Incompréhensible ou presque pour un Arabe non originaire du Golfe, chaque strophe a été ovationnée par un public local en-thousiaste, dont des femmes, dans le théâtre qui accueillait la finale. C'est que le concours est réservé aux poètes dits «nabatis», qui écrivent dans la langue arabe non pas littéraire ou classique, mais dans celle parlée par les bédouins du Golfe, du Levant, d'Irak et du Sinaï en Egypte. France : la plus longue bande dessinée fait 1,6 kilomètre ! l Le record du monde de la plus longue bande dessinée a été battu hier samedi, dans le centre de la France, avec une oeuvre de 1,6 kilomètre, ont revendiqué les organisateurs de ce défi. Un précédent record, avec une BD d'un kilomètre, avait déjà été établi en 2011 dans la même ville, mais il avait été battu en 2014 par des New-Yorkais (1,2 km), selon le directeur du festival de la BD à l'origine de cette oeuvre grand format. "Là, nous avons inscrit une bande dessinée de 1.600 mètres, 1.625 mètres exactement", a ajouté le responsable du festival, dont la 11e édition se tient au mois de juin prochain. La performance a été réalisée dans un tunnel semi-piétonnier sous la colline de la Croix-Rousse, qui domine la troisième ville de France, par des étudiants de l'école de BD lyonnaise et de l'école Joso de Barcelone, deux établissements réputés. Scénarisée notamment par le dessinateur Jibé, la BD raconte les aventures d'une adolescente de 16 ans, Léa, qui voyage dans le temps grâce à un stylo magique, à Lyon et à Barcelone, de l'ère glaciaire jusqu'à l'an 10.000. Filmé et mesuré en présence d'élus locaux, le record devrait être validé au livre des records Guinness "sous 3 à 4 mois", selon les organisateurs du BD Festival. Ce dernier doit regrouper pendant tout le mois de juin plus de 230 auteurs de BD français et étrangers sur plus d'une soixantaine de lieux. Ibrahimovic : «Je suis venu, j'ai vu, j'ai conquis» l «Je suis venu, j'ai vu, j'ai conquis», a commenté l'attaquant Zlatan Ibrahimovic après son dernier match sous les couleurs du Paris SG, une victoire en finale de Coupe de France contre Marseille (4-2) au cours de laquelle il a inscrit un doublé. «C'était une aventure formidable pour moi, surtout quand on sait comment étaient les choses quand je suis arrivé et comment elles sont aujourd'hui. Donc, voilà, mission accomplie. Je n'ai pas appris à parler Français, mais j'ai tout gagné. Je suis venu, j'ai vu, j'ai conquis», a affirmé Zlatan dans une ultime déclaration choc dont il a le secret. Pour son 180e match avec le PSG, le Suédois de 34 ans a encore allongé son palmarès avec le PSG en remportant son 12e titre national (4 championnats, 2 Coupes de France, 3 Coupes de la Ligue, 3 Trophées des champions). Qui plus est en étant l'un des artisans majeurs de la victoire avec un doublé: un premier but sur pénalty à la 47e avant de marquer une dernière fois à la 82e, sur un service de Blaise Matuidi. Zlatan est sorti en fin de match (90e) avec une standing-ovation du camp parisien, mais sous les sifflets nourris du kop marseillais. La semaine dernière sur Twitter, «Ibra» avait lui même annoncé son départ du PSG dans son style inimitable. «Je suis venu comme un roi, je repars comme une légende», avait-il écrit. New York : le métro au bord de l'asphyxie l La fréquentation du métro de New York, l'un des plus anciens au monde, ne cesse d'augmenter, au point de placer certaines lignes au bord du chaos et de pousser la régie des transports à une course contre la montre. A Brooklyn, des passagers prennent le métro dans l'autre sens le matin, simplement pour avoir une chance de monter à bord quelques stations en amont et de se rendre à Manhattan. La capacité des rames est pourtant supérieure de plus de moitié à celles du métro parisien. «J'ai vu deux femmes se tirer les cheveux après s'être disputées», raconte un témoin, reconnaissant néanmoins que les altercations sont rares. Dans certaines stations, il arrive même de devoir attendre pour accéder au quai, inaccessible car noir de monde. «Parfois, je dois laisser passer plus d'un train» avant de pouvoir monter, explique Cynthia Martinez, qui vient de laisser passer une rame de la ligne 6, bondée. «Nous sommes victimes de notre succès», résume le porte-parole de la régie des transports de New York. Quelque 1,76 milliard de trajets ont été effectués en 2015 dans le métro new-yorkais, un record depuis 1948 et une hausse de 61% en 20 ans. La population nette de la ville a augmenté de près d'un million depuis 1994, et la délinquance dans le métro s'est effondrée d'environ 90% depuis son plus haut au début des années 1990.