Résumé de la 15e partie n Salim explique à Hayat pourquoi il avait été effrayé lorsqu'elle lui a tendu des billets de banque et c'est au tour de celle-ci d'être terrifiée. - Bien sûr qu'elles existent ! s'exclama Salim. Qu'est-ce que vous croyez ? Si votre réputation ne m'intéressait pas, j'aurais pris cet argent sans problème. - C'est vrai... C'est vrai, admit-elle. Finalement, le jeune homme qu'elle fréquentait n'était pas un monstre ! Les hypothèses formulées par Fatima étaient fausses sur toute la ligne ! se dit-elle. Au bout de quelques secondes de silence, le jeune homme demanda à Hayat: - Vous ne voulez pas que nous allions quelque part ? - Quelque part ? sursauta la jeune fille horrifiée. Où par exemple? s'enquit-elle avec méfiance. - Pourquoi êtes-vous encore si effrayée ? Je suis si monstrueux que ça? - Non… non... vous n'êtes pas monstrueux, balbutia-t-elle comme pour se racheter d'une faute qu'elle n'avait pourtant pas commise. - Je ne suis pas monstrueux, mais vous vous méfiez de moi comme si j'étais Dracula ! - Dracula, vous avez de ces idées, tenta-t-elle de répliquer uniquement pour se donner une contenance. Encore une fois un silence s'instaura mais que le jeune homme rompit à nouveau : - Vous ne m' avez pas dit si vous voulez que nous allions quelque part. - Vous ne m'avez pas non plus dit à quoi vous faisiez allusion... - C'est vrai... je me suis dit que vous et moi pourrions aller prendre l'air quelque part loin du tumulte du centre-ville… Et dans cet endroit nous pourrions prendre tranquillement deux verres de limonade ou deux tasses de café... - Oh ! non... c'est impossible ... on pourrait me voir... - Mais il doit bien y avoir un endroit où personne ne peut vous rencontrer ? Ceux qui vous connaissent ne sillonnent pas le pays en permanence ! Ils doivent se reposer de temps en temps, non ? - Oui, il doit y avoir sans doute un endroit où ceux qui me connaissent ne se rendent pas, mais j'avoue que je ne le connais pas, fit-elle remarquer en esquissant une plaisanterie... Et même si cet endroit existait, je ne pourrais pas y aller par manque de temps. Mes sorties sont chronométrées, calculées et surveillées. Je vous l'ai déjà dit. Aujourd'hui d'ailleurs, je ne devais même pas sortir... -Vous n'êtes sortie que grâce à une doublure ! - Oui... vous pensez que je vous ai raconté des salades à propos de cette doublure ? A suivre…