RESUME : Salim se rappelle avoir connu un Grec du nom de Dimasse… Peut-être est-ce lui qu'a contacté Leïla. Il décide de le retrouver. Le voici devant sa villa. Salim ne se le fait pas répéter et se dirige vers l'endroit indiqué. La villa en question paraissait immense avec une terrasse et un grand jardin. Un chien se met à aboyer et tout de suite une petite femme brune apparaît à la fenêtre du rez-de-chaussée. Salim appuie sur la sonnette. La femme vient lui ouvrir. Elle n'était pas très jeune, mais pas vieille non plus. Salim se présente puis demande après Dimasse. - Vous êtes commerçant, Monsieur ? - Non, plutôt un ami. - Ah, Dimasse est alité en ce moment, mais je vais vous annoncer. Ce matin même il a reçu la visite d'un de ses fils qui est venu spécialement de Grèce pour le voir, ils sont au premier étage. - Vous êtes une parente ? - Je suis sa sœur, Monsieur. La jeune sœur de Dimasse. Pourtant la femme était aussi brune, que l'homme était blond. Un contraste de la nature, se dit Salim. Elle l'introduit dans un grand salon richement meublé, puis monte avertir le propriétaire des lieux. Quelques instants après, c'est l'homme lui même qui descendit les escaliers pour recevoir Salim. - Quelle agréable surprise ! Si je m'y attendais, mon ami. Salim se lève et à la coutume méditerranéenne embrasse le vieil homme sur les deux joues. Ce dernier porte une longue robe de chambre en soie et des pantoufles. Mais son visage était creux, et les cernes sous les yeux dénotaient de sa fatigue récente. - Assieds-toi, assieds-toi, mon ami. Quel bon vent t'emmène donc chez moi ? Salim allait répondre quand un jeune homme brun vient les rejoindre. - Je te présente mon fils Yakis. Il est arrivé hier de Grèce. Salim serre la main du jeune homme et se rassit. Il ne savait par quoi commencer. La dame brune dépose un café devant lui et quelques pâtisseries. Il la laisse le servir, puis par politesse, s'enquit de la santé de son hôte. - Je suis malade certes, mais ce n'est rien, juste une petite bronchite, lui dit Dimasse, touché par tant de sollicitude. Un petit courant d'air dans les poumons, lui dit-il en faisant un clin d'œil malicieux à son fils. Et toi comment ça va ? Salim prit une gorgée de café puis s‘adossa à son siège. Il prit une longue inspiration avant d'entamer son récit. Dimasse l'écoutait en fronçant les sourcils de temps à autre. Quand il arriva à l'épisode de la pension et qu'il cita le nom du jeune grec brun que sa femme avait attendu, le vieil homme se lève d'un bond. Y. H. (À suivre)