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Chanson chaabi : Hommage à Amar El Achab
Publié dans Info Soir le 14 - 06 - 2016

Evocation n Le récital a été animé par de célèbres noms de la scène musicale, à savoir Mourad Djaâfri, Sid-Ali Lekkam, Cheikh Liamine Himoune. Des artistes de choix – presque triés sur le volet – ont donc gratifié l'assistance toute ouïe.
Un vibrant hommage a été rendu, dans la soirée de dimanche, à la salle El Mougar, à l'emblématique Amar El Achab, voix incontournable, voire pionnier de la chanson chaâbie, et ce, à l'initiative de l'Office national de la culture et de l'information. L'instant d'un récital, les chanteurs qui ont pris part à cet hommage, en interprétant, tour à tour, les grands succès du répertoire de ce géant, voire maître de la chanson chaâbie, celui que l'on qualifie de «rossignol» de ce genre musical, ont fait revivre au public, nombreux, des moments nostalgiques. En effet, ils ont recréé une ambiance d'antan, celle des qaâdate authentiquement algéroises.
Le récital a été animé par de célèbres noms de la scène musicale, à savoir Mourad Djaâfri, Sid-Ali Lekkam, cheikh Liamine Himoune. Des artistes de choix – presque triés sur le volet – ont donc gratifié l'assistance toute ouïe.
Pour commencer, Liamine Himoune, l'un des disciples d'El Achab, a interprété avec éloquence et maîtrise, avec une voix presque identique à celle de son mentor et une sagesse dans l'exécution, quelques chansons de celui qui a profondément marqué le chaâbi aussi bien au niveau de l'interprétation vocalique qu'instrumentale, à l'exemple de «Hasdouni hata fi demaâti», de «N'esthel El Kia», «Ki lioum ki zman», «Ana li bghit»…
Pour sa part, Sid-Ali Lekkam a interprété avec beaucoup de prestance «Nesthel el kia ana elli bghit». Il a, en outre, chanté des morceaux du défunt El Hachemi Guerrouabi, avant d'enchaîner par «Yamna» d'Ahmed Wahbi en mode chaâbi.
Et pour finir, c'était au tour de Mourad Djaâfri de monter sur scène et de faire montre d'une assiduité sans faille, témoignant ainsi de sa grande maîtrise du sujet. Il a interprété, entre autres, «Ya Rabbi sahelli zora», chanson donnée par Amar El Achab à Fadéla Dziria. Il a chanté ce morceau qui fait partie des annales de la chanson algérienne avec autant d'amour que de rigueur. Et avec beaucoup de sensibilité.
Pour rappel, le récital a été organisé dans le cadre des hommages de l'Office national de la communication et de l'information (Onci) aux grandes figures de la chanson algérienne à l'occasion du Ramadhan.
Pour nombre de personnes, notamment les mordus de la chanson chaâbie, Amar El Achab, enfant de La Casbah, reste «une figure parmi les plus grandes, si ce n'est la plus grande». Notons que ce dernier a été à l'école de Hadj Mhamed El Anka. Il fait partie des premiers interprètes de ce genre musical, avec Guerrouabi, Zahi, El Ankis. «Il a été à l'école du patrimoine populaire des grands maîtres».
Né le 31 juillet 1932 à Alger, Amar El Achab fut l'une des grandes figures de la chanson chaâbie des années 1950 et 1960, avant de quitter Alger en 1970 pour la France où il vit toujours. Cependant, il a arrêté la musique. Et à ce propos, Mourad Djaâfri dira en marge du récital :
«S'il avait continué, il aurait fait une carrière aussi prestigieuse que celle d'El Hachemi Guerrouabi.» Et d'ajouter : «Amar El Achab a été parmi les initiateurs du chaâbi, on le classe avec Boudjemaâ El Ankis et Hcène Said, bien avant El Hachemi Guerrouabi et Amar Ezzahi.»  Par ailleurs, Mourad Djaâfri déplore que «les médias ne diffusent pas assez les travaux de ce grand artiste de la chanson chaâbie», tout en précisant la contribution d'Amar El Achab, aussi peu quantitative soit-elle. «Il a marqué ce genre musical», a-t-il dit.
Notons qu'Amar El Achab possède, outre un registre de qçid, un bon répertoire de chansonnettes courtes et rythmées, qu'il exécutait surtout lors des mariages. Son dernier enregistrement à la Télévision algérienne date de 1980. Il dispose de 33 enregistrements inscrits à la discothèque centrale de la Radio algérienne, mais seulement quelques-uns à la Télévision.
Toutefois sa discographie, importante, comporte plus d'une soixantaine de 45 T et de K7. L'écoute de son œuvre laisse apparaître un penchant pour le verbe pur, classique, moralisateur.


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