Résumé de la 26e partie n Au bonheur de Sonia ne tarde pas à succéder un cauchemar des plus horribles. La jeune fille découvre que Si Tahar, son patron qui la harcelait, n'était autre que le mari de Rachida et le père du beau et gentil Karim. Le vieil homme marqua un court moment d'hésitation avant de répondre : - Je vais au magasin : je crois que j'ai oublié de fermer à clef ; j'étais si pressé de venir que je ne savais pas ce que je faisais. Mais rassure-toi, je reviendrai, je tiens à mon plat de spaghetti, promit-il en éclatant de rire. - Alors à tout à l'heure, papa. Les deux jeunes gens ne restèrent pas longtemps seuls ; l'employé qui leur avait ouvert la porte s'approcha d'eux et confia à Karim : - Le type qui t'a agressé avant-hier est revenu et il veut te voir. Je ne l'ai pas laissé entrer. - Ah ! Il me cherche ! Cette fois, je vais lui montrer de quel bois je me chauffe. Il a commis une grave erreur en venant ici à une heure où il n'y a pas encore de clients. - Calme-toi, Karim ; il n'a pas l'intention de te créer des problèmes. Il affirme avoir regretté son geste et il est venu te demander pardon. - C'est ce que nous allons voir. Puis se tournant vers Sonia, il la rassura et lui fit savoir qu'il ne serait pas long à revenir. Mais elle, curieuse de nature, se leva et alla se tenir derrière la porte vitrée pour voir ce qui se passerait. Ce qu'elle vit la choqua tellement qu'elle dut plaquer ses deux mains contre sa bouche pour ne pas hurler. L'homme qui avait frappé Karim, l'avant-veille et qui était venu s'excuser n'était autre que... Sofiane, son propre frère ! Elle sentit son corps s'engourdir comme si tout son sang s'était coagulé. Elle ferma les yeux dans l'espoir que lorsqu'elle les rouvrirait tout rentrerait dans l'ordre. Quand elle eut acquis la conviction que le cauchemar qu'elle vivait faisait partie de la réalité, sa tête se mit à tourner. Pour ne pas tomber, elle s'empressa de s'asseoir sur une chaise. Quand Karim revint, il trouva Sonia pleurant à chaudes larmes, la tête entre les mains. - Qu'est-ce que vous avez, Sonia ? Pourquoi pleurez-vous ? Elle, en guise de réponse, s'était mise à gémir : - Ce n'est pas vrai... ce n'est pas vrai... Je suis maudite, je suis maudite... maudite... J'avais raison de dire que j'étais maudite ! Karim lui ramena de l'eau, l'en aspergea et la rassura du mieux qu'il pouvait tout en la priant de lui dire ce qu'elle avait. Ce que j'ai ? Si je vous le dis, vous ne me croirez jamais. Pourquoi voulez-vous que je ne vous croie pas ? A suivre…