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Au coin de la cheminée
Le subtil voleur de Beït el-Mel (4e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 26 - 03 - 2008

Résumé de la 3e partie n Fortement désappointé par l'échec de toutes ses tentatives, le Sultan fait appel à la Settout.
La mère du voleur, très sensible, eut de la peine pour le Sultan et donna un peu de graisse à la Settout en lui demandant de garder le secret. La vieille promit comme savent toujours promettre les Settouts. Le voleur rentrait au moment où Settout sortait. Il l'interrogea :
— Vieille femme, que tiens-tu dans les mains ?
— Rien, rien, répondit-elle.
— Si ! Je veux savoir, insista le voleur.
— C'est un peu de graisse pour le Sultan qui a mal au dos, finit par lâcher la vieille.
— Minute ! Ma mère t'a offert un si petit bout ? Le Sultan mérite plus que ça. Viens, je vais t'en donner un peu plus. Il conduisit la rusée dans la réserve et lui coupa la langue :
— Chienne ! Allez va ! Tu ne pourras plus parler maintenant.
En partant, Settout aspergea la porte avec le sang de sa langue coupée. Elle la marqua pour la repérer car toutes les maisons se ressemblaient et leurs portes étaient peintes de la même couleur. Le voleur vit la marque. Il se précipita, égorgea un coq et aspergea de sang toutes les portes de la ville.
Lorsque les gardes se rendirent sur les lieux, ils trouvèrent toutes les portes marquées de la même manière. Ils s'en retournèrent bredouilles, en répétant :
— Mais quelle est cette chose qui nous a volé le trésor, la tête, le cadavre, l'autruche, qui a rasé toutes les têtes et coupé la langue de Settout ? Mais quelle est donc cette chose ? C'est impossible que ce soit œuvre humaine. Le Sultan, quant à lui, convoqua la cour, les gardes et leur soumit sa nouvelle ruse pour capturer cet individu qui ne cessait de se jouer d'eux.
— Celui qui vole ne résistera pas à la tentation de ramasser des pièces d'or éparpillées sur la route, conclut-il après avoir donné ses ordres.
Les gardes obéirent et dispersèrent les dernières pièces de Beït el-mel sur la grande route qui menait à la sortie de la ville. La moitié des hommes se camoufla sur le bord, à droite de la route, et l'autre moitié se camoufla du côté gauche.
Le subtil voleur décida de quitter le pays avec tous ses biens afin de s'installer quelque part où il pourrait changer de métier et devenir lui-même sultan. Il chargea toute une caravane de ses coffres après avoir peint ses chameaux en blanc du côté droit et en noir du côté gauche. Il leur enduisit également le bas des pieds avec du goudron et au moment où le soleil déclinait, il prit la route où se trouvaient les pièces d'or. Bien évidemment, en bon fils, il emmena sa mère.
En marchant, les chameaux emportèrent les pièces qui se collèrent au goudron de leurs pieds. La nuit, lorsque les gardes regardèrent la route, les pièces avaient disparu. Effrayés, ils vinrent annoncer au Sultan :
— Nous sommes sûrs que c'est un djinn, un être invisible qui est le malfaiteur. Nous avions les yeux fixés sur la route et personne n'a ramassé les pièces d'or. Pourtant elles ont disparu.
— Chiens, fils de chiens ! Incapables, fils d'incapables ! Qui est passé par-là ? hurla le Sultan.
— Seulement une caravane de chameaux blancs, déclarèrent les gardes qui surveillaient à droite de la route.
— Non ! Seulement une caravane de chameaux noirs, protestèrent ceux qui surveillaient du côté gauche de la route.
Les gardes se disputèrent :
— C'étaient des chameaux blancs !
— Non ! Des chameaux noirs !
— Blancs ! Noirs ! Noirs ! Blancs !
Pendant que les gardes se querellaient, le subtil voleur de Beït el-mel était déjà loin.
Elle est partie, je suis venue !


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