Résumé de la 2e partie n Cornelia Thomson reçoit le brigadier Robinson, qui fait partie de Scotland Yard, totalement bouleversée. L'inspecteur Vincent n'était pas au courant des activités du voleur mulâtre dans le quartier Saint John, ni de son arrestation. Un autre service de la police s'est occupé de l'affaire. Il apprend par le pasteur que le cambrioleur a été arrêté le jour même où Thomson a disparu. Thomson qui avait chez lui tout le nécessaire pour se grimer en noir... Il ne faut pas longtemps à l'inspecteur pour retrouver la trace de celui que les journaux — qu'il n'avait malheureusement pas lus — ont surnommé le «mulâtre de Londres» et il se présente à la prisoncentrale. Il apprend que l'homme a refusé de se laver depuis qu'il est arrivé. Il est d'une saleté à faire peur. Mais pour l'instant, il a été extrait de sa cellule pour répondre aux questions du juge Barnes, chargé de l'instruction. Dans le bureau du juge, celui qui se faita ppeler John Hard tente de minimiser son rôle. — Je n'ai voulu tuer personne, monsieur le juge. — Vous avez tiré deux fois sur les policiers. — Pas sur les policiers ! En l'air, pour les effrayer! — Et quand vous avez blessé le brigadier Robinson, vous avez tiré en l'air ? — Je n'ai pas tiré du tout. Le coup est parti tout seul dans la mêlée... Au même moment, l'inspecteur Howard Vincent fait irruption, une éponge à la main... Cette vision a pour effet de faire bondir le mulâtre. — Qu'est-ce que vous me voulez ? — Vous débarbouiller un peu. Vous ne l'avez pas fait depuis si longtemps ! L'homme tente de fuir, mais les deux agents en faction dans le bureau se précipitent pour le maîtriser. L'instant d'après, l'éponge enlève le maquillage et le mulâtre de Londres disparaît avec lui... L'inspecteur s'adresse au juge Barnes — J'avais reçu mission de retrouver Edgar dThomson. C'est fait. Il est devant vous ! Instantanément, l'affaire prend une tout autre dimension. Auprès de l'opinion, d'abord, chez qui l'extraordinaire comportement de ce gentleman, grimé en noir pour voler ses contemporains, suscite la stupéfaction. Mais la police, elle aussi, considère les choses d'un œil différent. Un homme possédant un tel pouvoir de transformation a peut-être commis d'autres délits sous d'autres noms ou sous un déguisement quelconque. Du coup, une enquête de grande envergure est lancée dans toute l'Angleterre. La photographie d'Edgard Thomson est envoyée à tous les commissariats et les journaux publient des portraits de l'intéressé...L'effet est immédiat : une certaine Rose Dyson se présente à la police de Sheffield. — Je le reconnais, il a tué mon mari! Et Rose Dyson raconte... Cela s'est passé dix ansplus tôt. L'homme, qui se faisait appeler Charles Peace, lui faisait la cour et elle refusait ses avances. Un jour, son mari les a surpris, Peace a sorti un revolver, l'a tué et s'est enfui. A suivre