Menu n Outre le volet compétition, le programme de cette 15e édition du FCNAFA comporte trois ateliers. Le premier sur la «Critique de cinéma», le deuxième sur l'«Actorat» et le troisième sera intitulé «Image de jeunes». Au total 26 films seront officiellement en compétition pour l'Olivier d'Or, la plus haute distinction du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) qui se tiendra du 17 au 22 décembre courant à Tizi-Ouzou. Cette sélection de films pour la 15e édition du FCNAFA, placée sous le thème «Cinéma amazigh : -expression des valeurs mémorielles nationales», comporte 5 films dans la catégorie longs métrages, 8 courts métrages, 9 documentaires et 4 films d'animation, a indiqué à l'APS Nabila Goumeziane. L'édition 2016 du festival du film amazigh sera marquée par le lancement du concours du meilleur scénario. Onze textes cinématographiques sont déjà en compétition a-t-on appris de même source. La cérémonie d'ouverture de ce festival aura lieu samedi prochain, au théâtre régional Kateb-Yacine. Les autres détails concernant cette cérémonie et le programme du festival seront dévoilés lors d'une conférence de presse qui sera animée prochainement par la directrice de la culture, a-t-on appris de cette dernière. La cinémathèque et la maison de la culture Mouloud-Mammeri sont les principaux sites retenus pour la diffusion quotidienne (la matinée et l'après-midi) des films en lice. Des projections sont également prévues au titre du programme ciné-village, dans plusieurs localités de la wilaya, durant les soirées, a indiqué Mme Goumeziane. Outre le volet compétition, le programme de cette 15e édition du FCNAFA comporte trois ateliers, dont le premier sur la «Critique de cinéma» qui sera encadré par Latifa Lafer, enseignante au département de langue et culture amazighes de l'Université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, propose d'aborder le domaine de la critique cinématographique à partir de l'analyse de séquences de films. Le deuxième portera sur l'«actorat» et sera encadré par Aziz Boukrouni, comédien (théâtre et cinéma). Ces deux ateliers sont destinés aux jeunes cinéphiles, cinéastes, amateurs et étudiants, selon un communiqué diffusé par le commissariat du Festival. Le troisième atelier intitulé «Image de jeunes» et qui sera encadré par Hakim Abdelfatah, directeur de production et assistant réalisateur, a pour but d'initier aux techniques cinématographiques des enfants âgés entre 12 et 15 ans, afin de leur permettre de «découvrir le cinéma sous un autre angle et d'apprendre à s'exprimer en images et aussi à organiser leur propre tournage et montage», a-t-on précisé de même source. R. C. - APS Le coup d'envoi a eu lieu hier Semaine culturelle algérienne à Téhéran l La semaine culturelle algérienne a débuté hier soir à la Bibliothèque nationale de Téhéran (Iran) avec un programme riche et diversifié qui reflète l'authenticité et la singularité du patrimoine civilisationnel et culturel de l'Algérie. Inaugurant cet évènement (12-16 décembre), le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi a souligné dans une allocution lors de la cérémonie d'ouverture en présence du ministre iranien de la Culture et de la Guidance islamique, Reza Salehi Amiri, et du président de la Ligue de la Culture et des relations islamiques, Abu Dher Ibrahimi Turkman, l'importance que revêt cet évènement en ce sens qu'il permet au peuple iranien de découvrir la richesse de la culture algérienne. A ce propos, il a exprimé le souhait que ce dernier puisse apprécier, grâce à son sens artistique, les œuvres présentées durant cette manifestation. Le ministre a formulé le vœu que les activités proposées durant cette semaine culturelle puissent réaliser le même succès que celui de la semaine culturelle iranienne lors de la manifestation de Constantine, capitale de la Culture arabe 2016. M. Mihoubi a relevé l'importance de la culture dans la consolidation de la coopération entre les deux pays, unis par des relations séculaires dans différents domaines. Pour sa part, le ministre iranien a évoqué la coopération culturelle entre l'Algérie et l'Iran qu'il a qualifiée de «privilégiée», appelant à son élargissement à d'autres domaines. La partie iranienne a saisi cette occasion pour présenter un livre intitulé «Aures», des extraits de poésie, signés M. Azeddine Mihoubi, traduits en perse, par le Professeur iranien Mustapha Amidi. Un buste de l'Emir Abdelkader réalisé par le sculpteur iranien Habibi a été remis au ministre comme présent à l'Algérie. La manifestation a été inaugurée par des poèmes en arabe dialectal, déclamés par la poétesse May Ghoul, suivis par des soirées musicales animées par le groupe El Kanadissa (Béchar) et la troupe du chantre de la musique andalouse, Nouri Koufi qui ont enchanté le public, notamment les membres de la communauté nationale établie en Iran. Le ministre a inauguré le stand algérien à la bibliothèque où étaient exposés des sculptures et des produits de l'artisanat réalisés avec une touche de modernité, notamment pour les bijoux traditionnels.