Résumé de la 8e partie n La sœur du jeune médecin est une femme belle, très gentille et surtout accueillante. De la cuisine, Faïza entendit la dentiste s'exclamer une fois qu'elle eut ouvert la porte : — Ah ! C'est toi papa… Mais tu es venu seul ? Où est ton ami qui voulait se faire un bridge ? — C'est demain qu'il vient. Il a eu un petit empêchement. Le père de la dentiste et du jeune médecin entra dans la cuisine et Faïza se sentit soudain mal : c'était le vieil homme qui lui avait manqué de respect dans le magasin et qui avait provoqué son licenciement ! Pendant un moment, Faïza voulut se lever et s'en aller, mais elle se ravisa. Si elle se comportait ainsi, se dit-elle, les deux jeunes gens pourraient croire qu'elle avait quelque chose à se reprocher. — Qu'êtes-vous en train de faire, les enfants ? demanda le père en se tenant sur le seuil de la cuisine. — Nous étions en train de déjeuner avec une fille que j'ai l'intention de recruter comme assistante, répondit Rachida. Si tu n'as pas déjeuné, papa… Installe-toi avec nous. — Merci ma fille mais je dois rentrer très vite à la maison parce que j'ai oublié de prendre avec moi mon médicament. Mais je boirai bien un petit café. — Très bien… Installe-toi… Puis, elle s'adressa à Faïza ! — Faïza, je te présente mon père. Faïza sentit comme une boule au milieu de sa poitrine. Jusque-là le vieil homme l'avait vue de profil. Mais maintenant elle allait devoir se retourner et lui faire face. Et quand il la reconnaîtrait, seul Dieu sait ce qui se passerait. Elle se retourna, fit face au père de la dentiste et du médecin et lui tendit la main. — Bonjour, monsieur. — Bonjour ma fille, lui répondit l'autre le plus naturellement du monde. Il ne donna pas l'air de l'avoir reconnue. Il s'installa et lui fit face : — Ainsi, ma fille, vous allez travailler avec Rachida. C'est une bonne dentiste, vous savez ? Elle vous arrache une dent comme si elle cueillait une fleur. Avec une délicatesse et une tendresse incroyables. — Oh ! Papa, n'exagère pas. — Je n'exagère pas…c'est la vérité… Mais qu'est-ce qu'ils ont les gens de nos jours ? Ils n'aiment pas la vérité ! Incroyable…. Bon, de toutes les manières, je ne vais pas vous embêter longtemps, il faut que je m'en aille. J'ai oublié de prendre mon médicament avec moi, comme, je te l'ai dit Rachida. A suivre