Résumé de la 14e partie n Malgré elle, Faïza est sur le point de surprendre une discussion entre Rachida et son père qui n'est autre que le vieil homme qui lui avait fait perdre son emploi de vendeuse. Ce fut d'abord le père qui avait commencé à parler : — C'est curieux ce qui arrive, Rachida. Ce matin, j'ai appelé l'ami qui voulait se refaire un dentier chez toi et il m'a fait savoir que ce n'était plus une urgence et qu'il reportait cela pour le mois prochain. — C'est en effet curieux, papa, parce que depuis ce matin, je n'ai reçu aucun patient… C'est bizarre. D'habitude, à cette heure-ci, j'ai déjà eu au moins une dizaine de patients. — Il n'y a rien de bizarre dans la vie, ma fille. Tout a une explication. Il n'y a que celui qui ne veut pas voir la réalité en face qui soit vraiment aveugle. — Que veux-tu dire par là, père ? Qu'es-tu en train d'insinuer ? — J'insinue qu'avant de procéder au recrutement d'une employée, il faut d'abord t'assurer qu'elle ne te portera pas malheur. — Oh ! Papa ! Tu crois à ces choses-là ? Et puis quelle idée de croire que Faïza est une fille qui porte la poisse. — Tu veux mon avis ? Moi, dès que je l'ai vue j'ai su qu'elle portait la poisse. Faïza qui avait tout entendu, avait maintenant la confirmation que le père de Farid et Rachida et l'homme qui lui avait manqué de respect dans le magasin étaient la même personne. Mais pourquoi lui voulait-il tant de mal ? Pourquoi s'acharnait-il sur elle ? Des bouffées de chaleur partirent de sa nuque pour envelopper ses oreilles. Elle ouvrit la fenêtre, sortit au balcon et se sentit un peu mieux. Elle regarda dans la rue, et elle vit une jeune femme s'approchant de l'entrée de l'immeuble. Elle avait un mouchoir sur la bouche ce qui signifiait qu'elle se dirigeait vers le cabinet dentaire. Elle n'était donc pas porte-poisse ! Elle allait ouvrir la porte et là elle découvrit avec effroi pourquoi les patients avaient du mal à se manifester. La dame qui avait un mouchoir sur la bouche fut abordée par une autre se trouvant entre le rez-de-chaussée et le 1er étage pour lui dire : «Ce n'est pas la peine de monter, la dentiste est absente pour deux jours !» Mais qu'est-ce que cela voulait dire ? La jeune femme allait s'en aller mais Faïza l'appela : — Non, madame ce n'est pas vrai… La dentiste travaille ; son cabinet est ouvert, elle va vous recevoir. La mystérieuse femme qui renvoyait les patients voulut s'enfuir mais elle trébucha et tomba. A suivre