Résumé de la 15e partie n Faïza comprit pourquoi il n'y avait pas de patients ce jour-là : une vieille femme leur barrait la route pour leur dire que le cabinet dentaire était fermé. Mais il y eut plus de peur que de mal. Faïza sortit en courant et la saisit par le bras. L'autre se débattit mais Faïza s'avéra plus forte — Tu auras beau te débattre, tu ne m'échapperas pas. Tu vas venir avec moi et nous expliquer pourquoi tu chasses les patients qui viennent chez la dentiste. — Lâche-moi, tu me fais très mal. Je n'ai rien à te dire ! Je n'ai rien à te dire ! Je porterai plainte contre toi. — Fais ce que tu veux ; moi tout ce que sais c'est que je te ferai encore plus mal, si tu ne me suis pas. Rachida, attirée par les cris de la femme et les menaces de Faïza, sortit à son tour. Elle vit d'abord la patiente qui finissait de monter les marches menant au 1er étage. — Ah ! Bonjour docteur… Le cabinet est ouvert ? — Mais bien sûr. Pourquoi voulez-vous qu'il ne le soit pas ? — J'ai trouvé en bas, une femme qui m'a dit que le cabinet était fermé. — Une femme qui…. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Rachida vit Faïza remontant en poussant devant elle une jeune femme qu'elle tenait fortement par le bras droit. Et la patiente d'expliquer : — C'est cette femme qui m'a dit que votre cabinet était fermé. — Mais pourquoi vous a-t-elle dit que le cabinet était fermé ? — Je ne sais pas, répondit la patiente. C'est à elle qu'il faut le demander. — Mais nous n'allons pas tarder à le savoir, répondit Faïza avec rage. Nous allons appeler la police. Et nous tirerons tout cela au clair. A cause d'elle, j'ai cru sérieusement que j'étais une fille porte-malheur ! Une fille maudite par le Destin. La femme prit peur et s'exclama : — Non… S'il vous plaît… N'appelez pas la police. Je vous dirai tout… Tout le monde rentra dans le cabinet. Une fois la porte refermée, il se passa quelque chose d'incroyable : la jeune femme pointa son index gauche vers le père de la dentiste et hurla : — C'est lui ! C'est lui ! — Mais de quoi veux-tu parler ? s'écria Rachida en tremblant. — C'est lui qui m'a dit d'empêcher les malades de se rendre chez vous et de les renvoyer en leur faisant croire que le cabinet était fermé. Le père plissa le front et grommela : — Mais qu'est-ce qui lui prend à cette folle ? A suivre