Médias : la presse algérienne est l'une des «plus libres» l La presse en Algérie est l'une des «plus libres» dans sa sphère géographique, a affirmé hier lundi à Genève le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, relevant qu'elle reflète les opinions, les courants de pensée et la réalité sociologique en Algérie. Dans sa déclaration introductive à la 27e session du mécanisme d'examen par les pairs du Conseil des droits de l'Homme, le ministre d'Etat a indiqué que le paysage médiatique algérien s'est «grandement enrichi» ces dernières années pour compter nombre de canaux de télévision et de titres qui garantissent la liberté d'expression sous la supervision d'une autorité indépendante. «La presse en Algérie est, de l'avis unanime des observateurs, l'une des plus libres dans sa sphère géographique. Avec 142 quotidiens, 43 hebdomadaires et 90 autres périodiques mensuels. «Il n'existe pas de censure, ni de monopole sur l'impression, puisque des collectifs de journaux se sont organisés pour acquérir les équipements nécessaires et procéder, pour leur propre compte et pour d'autres titres, à l'impression de journaux», a-t-il affirmé. Ecriture de l'Histoire : «une objectivité relative» l L'objectivité dans les écrits historiques demeure relative en dépit de leur évolution en termes d'application des méthodes scientifiques particulièrement durant le 19e siècle, a affirmé hier lundi à Constantine le Dr Ahmed Sari, professeur d'histoire à l'université Emir Abdelkader des sciences islamiques. Intervenant lors d'une conférence historique sur «l'objectivité et subjectivité en histoire» à l'occasion du 72e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, le conférencier a estimé «qu'il n'y a pas d'objectivité absolue en histoire qui n'est point une science exacte». Concernant cet épisode historique, Ahmed Sari a relevé, à ce propos, «qu'alors que les Algériens évoquent un massacre ayant fait plus de 45 000 victimes, la partie française en parle comme évènements sporadiques ayant causé la mort d'un petit nombre d'Algériens poussés à la rue par la situation économique et la sécheresse de 1945 sans être mus par une quelconque revendication politique indépendantiste». Pourtant, a-t-il ajouté, «le rapport de la commission chargée d'enquêter sur ces manifestations rejette la cause économique des manifestants n'ayant à aucun moment tenté de piller les hangars de blé malgré la pénurie de denrées d'alors». Mélanges d'herbes : gel de l'importation à partir du 1er juin prochain l Il a été décidé en coordination avec les secteurs concernés et au titre de mesure conservatoire, de «geler l'importation des mélanges d'herbes destinés à la vente en l'état jusqu'à codification», a indiqué hier lundi le ministère du Commerce dans un communiqué. Par conséquent, ajoute le communiqué, «il est interdit aux commerçants exerçant l'activité de préparation, de conditionnement ou de vente d'herbes de commercialiser les mélanges d'herbes, à l'exception de la commercialisation en l'état sans mention de vertus thérapeutiques sur l'étiquetage ou de publicité de leurs vertus thérapeutiques par n'importe quel moyen». Le ministère rappelle pour ce qui est des herboristes dont les locaux ont été fermés que «la reprise de leur activité est tributaire de la modification de leur registre de commerce et de la signature d'un engagement de suivre une formation spécialisée pour laquelle ils seront convoqués ultérieurement», précise le communiqué. Le ministère du Commerce appelle les concernés à se rapprocher des services des directions de commerce de wilaya pour de plus amples informations.