La presse en Algérie est l'une des "plus libres" dans sa sphère géographique, a affirmé lundi à Genève le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, relevant qu'elle reflète les opinions, les courants de pensée et la réalité sociologique en Algérie. Dans sa déclaration introductive à la 27e session du mécanisme d'examen par les pairs du Conseil des droits de l'homme, le ministre d'Etat a indiqué que le paysage médiatique algérien s'est "grandement enrichi" ces dernières années pour compter nombre de canaux de télévision et de titres qui garantissent la liberté d'expression sous la supervision d'une autorité indépendante. "La presse en Algérie est, de l'avis unanime des observateurs, l'une des plus libres dans sa sphère géographique. Avec 142 quotidiens, 43 hebdomadaires et 90 autres périodiques mensuels, elle reflète à la fois les opinions, les courants de pensée et la réalité sociologique en Algérie", a-t-il soutenu, soulignant que le secteur de la presse a longtemps bénéficié du soutien de l'Etat. Ce secteur qui a longtemps bénéficié du soutien de l'Etat en matière de prestation et d'allègement de charges "est aujourd'hui dans un espace concurrentiel où seul le lecteur est juge et, par conséquent, détermine la viabilité économique des titres de presse", a-t-il expliqué, affirmant qu'"il n'existe pas de censure, ni de monopole sur l'impression, puisque des collectifs de journaux se sont organisés pour acquérir les équipements nécessaires et procéder, pour leur propre compte et pour d'autres titres, à l'impression de journaux".