Résumé de la 3e partie - Au poste de police, O'Maleh fait une déclaration surprenante. Il avoue avoir commis le crime du jeune couple. - Et qu'avez-vous fait des corps ? Pourquoi n'avez-vous pas prévenu la police ? Me Eddy Glover s'agite désespérément pour faire comprendre à O'Maley qu'il a intérêt à ne pas en dire davantage, mais l'autre semble intarissable : - Je n'ai pas appelé la police car tout le monde savait que Perkins et moi ne pouvions pas nous supporter. Je vais vous emmener à l'endroit où nous avons jeté les corps. - « Nous» ? Vous voulez dire que votre épouse vous a aidé dans cette macabre besogne ? - Non, pour me débarrasser des corps j'ai demandé à un ami qui m'aide parfois à divers travaux. II se nomme Joss Melvin. Et c'est ainsi qu'on retrouve les restes de la pauvre Linda dans un autre canal d'irrigation, à quelques miles au nord de la maison des O'Maley. Perkins, lui, est à demi enfoui dans un conduit en béton qui sert aussi à l'évacuation des eaux. Le chef de la police contemple les restes des deux victimes: - Trois semaines dans l'eau, ce n'est pas joli, joli. Espérons que le médecin légiste pourra quand même faire parler les cadavres. Un appel téléphonique anonyme vient compliquer les affaires d'O'Maley : le correspondant affirme que Joss Melvin a participé activement au double meurtre. La déposition d'O'Maley pourrait bien être assez différente de la vérité. Quand, quelques jours plus tard, le dénommé Melvin, qui n'a encore que dix-huit ans, rentre d'une semaine de vacances, il finit par avouer sa participation à l'affaire : - Les O'Maley avaient fait le projet de déménager dans un autre Etat et Brandon avait mentionné, il y a plusieurs semaines, l'éventualité de supprimer Cliff Perkins. Je lui ai dit que je l'aiderais. C'était normal, c'est mon pote. Du coup on décide d'aller inspecter la maison des O'Maley, histoire de voir si quelques traces du meurtre ne se révéleraient pas instructives. On trouve en effet dans les fibres du tapis des traces de sang, nettoyées et camouflées, mais encore identifiables. De son côté, le médecin légiste fait, sans le vouloir, une découverte beaucoup plus intéressante sur le cadavre de Cliff. En ôtant la chemise du pauvre garçon, plus ou moins réduite en charpie par le long séjour dans l'eau, il découvre, encore fixé sur sa poitrine gràce à des bandes de pansement adhésif, un petit micro. Ce petit micro est relié à un magnétophone miniature fixé à l'intérieur du blouson de Cliff. Le chef de la police fait la moue : - Après trois semaines dans l'eau, ça m'étonnerail que la bande soit exploitable. Mais enfin, sait-on jamais... A suivre