Rencontre - Une formation spécialisée «afin de garantir une meilleure prise en charge» de l'enfant assisté... C'est ce pourquoi ont plaidé les participants à une journée d'études sur le projet "Ensemble pour une meilleure prise en charge de l'enfant assisté ", organisé hier à Sétif à l'initiative de l'association Insaf pour la protection des droits de l'enfant. En marge de cette première session du projet "Ensemble pour une meilleure prise en charge de l'enfant assisté", le président de l'association Insaf, Adel Bourekzane a révélé à l'APS que ce projet d'un an va donner lieu à de nombreuses conférences et sessions de formation spécialisée au profit d'activistes et partenaires dans le domaine de la protection de l'enfance assistée. L'année 2017 a été marquée par l'adoption d'une série de mesures visant à protéger les enfants contre les dangers qui les guettent, notamment les rapts. Parmi ces mesures, il y a lieu de citer le Plan d'alerte qui est activé dès le signalement d'un rapt ou de la disparition d'un enfant sans attendre le délai de 48 heures comme c'était le cas auparavant. Plusieurs corps de sécurité sont associés à sa mise en œuvre sous la supervision du procureur de la République. Le dispositif "Alerte rapt-disparition d'enfants" s'est avéré d'une "efficacité palpable" sur le terrain avec un "net recul" des cas d'enlèvement enregistrés depuis sa mise en place, avait indiqué le président du réseau "Nada" pour la protection de l'enfance, Abderahmane Arar. Il y a aussi lieu de citer la convention de partenariat entre la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et le ministère de l'Education nationale" pour faire face aux rapts d'enfants à travers un programme axé sur l'échange et l'exploitation de renseignements en temps opportun. L'Organe national de la protection et de la promotion de l'enfance a, de son côté, songé à lancer un numéro vert et un site Web mis à la disposition des citoyens pour dénoncer les cas d'atteinte aux droits de l'enfant. Les services de la Sûreté nationale ont enregistré au cours des quatre premiers mois de 2017 près de 1900 enfants victimes de différentes formes de violences (corporels, sexuels, homicide et rapt). Les mêmes services ont recensé à ce propos 2626 cas d'enfants en situation de détresse dont la majorité ont été trouvés errant dans la rue, particulièrement en période estivale, outre le traitement de 40 affaires relatives à la lutte contre les crimes liés aux attentats aux mœurs . La DGSN avait créé quelque 50 brigades chargées de la protection des enfants et des femmes victimes de violence à travers l'ensemble du territoire national, dont 3 à Alger.