Vérité Ce n?est pas manger beaucoup qu?il faut, mais manger bien. Ce qui n?est pas toujours évident. En analysant le menu de l?Algérien pendant ce mois, on constatera une bonne répartition alimentaire, en raison du nombre varié d?aliments qui composent le menu, ce qui garantit, d?ailleurs, un équilibre pour un jeûneur. Selon leur ressemblance nutritionnelle, on pourrait départager les grandes familles qui constituent les différents plats concoctés durant cette période. A commencer par la chorba qui, à elle seule, nous assure l?apport en protéines animales, fer, minéraux, fibres et vitamines, de par sa richesse en viande et légumes. Fabriqué à partir de blé dur, céréale aux nombreuses qualités nutritionnelles, le couscous consommé très souvent au shour, est un aliment riche en protéine, fibre, phosphore et vitamine B3 (PP). Il est, cependant, pauvre en lipides et en sodium. En yaourt, en lait caillé ou en flan fait maison la consommation du lait double en cette période. Ajouter à cela le fromage sous toutes ses formes et ses goûts, destiné à la confection de certains mets tels que le bourek de pomme de terre. Désormais, la table algérienne est, rarement, dénudée de ce produit, ce que les nutritionnistes considèrent comme très bénéfique pour l?apport journalier en calcium. S?agissant des produits sucrés, à l?image des kalbelouz et zlabia, très demandés en ce mois, ils sont très riches en sucre, mais aussi en corps gras, à savoir les lipides, vitamines A, D et E. Leur consommation est, de l?avis des médecins, plutôt à limiter au maximum. Il reste à souligner qu?il est important pour tous les jeûneurs de varier leur alimentation, pour se préserver d?une alimentation déséquilibrée et pléthorique et de ses complications et de savoir répartir les rations consommées. Enfin, la variété des produits alimentaires permet à chacun de choisir selon ses goûts, son budget ainsi que ses besoins nutritionnels conseillés en cas d?état pathologique.