Constat La situation devient ingérable au niveau des deux stations de transport de Bab El-Oued : Basta-Ali et R?mila. Les habitués de ces deux stations sont quotidiennement confrontés à maints désagréments qui rendent leurs déplacements vers leurs lieux de travail difficiles, et c?est le même scénario qui se répète le soir, au moment de regagner leur domicile. La station de Basta-Ali se caractérise par l?absence d?abribus, le manque de guichets et l?inexistence même d?une plaque qui indique le nom de la station. Le problème principal demeure, évidemment, la rareté des bus, ce qui impose des heures d?attente aux usagers, parfois sous un soleil brûlant ou des pluies diluviennes. Rien d?étonnant alors à la vue des bousculades indescriptibles dès que le bus se pointe. Cette situation, qui dure et perdure depuis les inondations du 10 novembre 2001, ne semble pas vouloir s?arranger. Quant à la deuxième station, située au niveau de l?agence de transports privés, à R?mila, elle regroupe en tout trois arrêts menant vers Chevalley et Baïnem ainsi que deux autres vers Z?ghara et la cité Jais. Mais c?est l?arrêt Alger-Nord qui pose problème, car ses usagers sont confrontés à des situations des plus éprouvantes. Ils doivent, en effet, attendre des heures avant de voir arriver un bus. Et ce n?est malheureusement pas tout, car les transporteurs se sont inventé un nouvel arrêt, juste à l?entrée de l?agence, ce qui a poussé les habitués de cet arrêt à le déserter carrément pour attendre les J5, cet état de fait a créé un désordre indescriptible et perturbe le travail des autres transporteurs. Le plus grave, pourtant, c?est que les J5 ne respectent pas les destinations affichées sur leur véhicule et ne font que la moitié du trajet ? c?est-à-dire marquent le terminus à trois ou quatre arrêts avant l?arrêt final ? pour recharger et redescendre vers R?mila pour perdre moins de temps et gagner plus d?argent, sans que quiconque réagisse et réclame ses droits. Alors, finalement, qui devrions-nous blâmer, les transporteurs qui se moquent des voyageurs, jeunes et vieux, ou les voyageurs qui acceptent cette humiliation, ou alors les contrôleurs qui ne viennent inspecter ces stations que très rarement ?