Aïn Naâdja Fouad, 29 ans, qui a reçu trois coups de couteau à la poitrine, est aussitôt transporté à l?hôpital. Le 4 mai 2003, l?attention de Salim fut attiré par le portable de Fouad. Il décida de le lui voler. C?est ainsi qu?il porta, à l?aide d?un couteau, trois coups au niveau de la poitrine de Fouad. Aussitôt alertés, les éléments de la gendarmerie se dépêchèrent sur les lieux, pour trouver Fouad grièvement blessé. Il fut aussitôt transporté à l?hôpital. Ces nombreuses blessures ont nécessité dix points de suture et 15 jours de repos lui furent octroyés. Aussitôt arrêté par les éléments de la gendarmerie de Aïn Naâdja, Salim fut placé en mandat de dépôt par le magistrat instructeur pour tentative d?homicide volontaire avec préméditation et guet-apens. Salim fut emprisonné pour vol qualifié, et tentative de meurtre en endossant les articles 30, 254, 263 alinéa 3 du Code pénal. à sa comparution lors de la dernière session criminelle près le tribunal d?Alger le 10 décembre 2004, l?accusé reconnut tous les faits retenus contre lui. Il déclara qu?il avait frappé seulement au hasard. Et Fouad sa victime disait ne rien comprendre à cette agression gratuite. Le président ne manquera pas de rappeler le passé de l?accusé, Salim avait un casier judiciaire bien chargé. Le président et l?avocat général ont tous deux insisté sur la gravité de l?acte. L?accusé est un danger public, sachant que le premier coup de couteau a été donné par derrière. Les avocats de la défense se succédèrent à la barre pour s?étaler dans une longue plaidoirie. Ils usèrent de toutes les astuces possibles afin d?annuler le chef d?inculpation retenu contre leur mandant en le jugeant pour coups et blessures écartant la tentative d?homicide volontaire. Le représentant du ministère public, dans son réquisitoire, a refait lecture de l?arrêt de renvoi judiciaire avant de rappeler à l?accusé la gravité de son geste, pour cela il requiert la peine de 7 ans de réclusion à l?encontre de Salim. Après délibérations et la consultation de l?enquête médicale opérée sur l?accusé, la peine prononcée par l?avocat général fut maintenue. A savoir 7 ans de réclusion à temps en vertu des articles 30, 254 et 263 alinéa 3 du Code pénal.