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Gaât El-Oued, Oued Ouardfou : les plaques tournantes
Publié dans Info Soir le 21 - 08 - 2003

Le phénomène de l?immigration clandestine touche particulièrement les wilayas du sud et celles situées près des frontières ouest du pays. La plupart des immigrants clandestins arrêtés ces dernières années l?ont été dans ces régions.
En plus de Tamanrasset et Tlemcen qui ont été depuis toujours des plaques tournante, Adrar, Ouargla et Illizi constituent de véritables «foyers» pour l?immigration illégale en provenance de l?Afrique subsaharienne. Toutefois, la plupart des immigrés qui entrent dans notre pays illégalement passent par Tamanrasset. A titre d?exemple, 1 872 clandestins y ont été arrêtés en 2001.
Le nombre des personnes qui ont pu passer entre les mailles du filet des services doit être évidemment bien plus important. Ceci étant, dans certains quartiers de la ville, notamment celui de Gaât El-Oued, de véritables tribus africaines s?y sont installées depuis un moment.
Elles constituent, selon diverses sources, de véritables foyers d?accueil pour les candidats à l?immigration. Dans pas mal de cas, ceux-ci ne bénéficient pas seulement d?hébergement, mais aussi de prise en charge.
Le plus insolite dans l?histoire est qu?il est de plus en plus difficile de distinguer un Algérien d?un étranger dans ces quartiers-là.
C?est que les liens entre les Touareg et les peuples de race noire sont devenus, avec le temps, si forts et multiples à travers les brassages et les échanges commerciaux au point que l?on parle à présent d?une seule communauté avec la prolifération des mariages mixtes. Pour rester dans le Sud, signalons que des réseaux de passeurs possédant de puissants moyens des ramifications et des structures d?accueil dans de nombreux pays, y opèrent en profitant du relief désertique de la région qui rend la tâche des services de sécurité des plus difficiles.
Installés dans les pays voisins, ils transportent les candidats à l?immigration jusqu?à nos frontières sud où ils les confient à des complices nationaux. Des fois, ils les laissent sur place pour des raisons pécuniaires. Dans l?ouest du pays, Oued Ouardfou dans la région de Maghnia, est considéré comme l?incontournable fief des passeurs.
Moyennant de fortes sommes d?argent, ils transportent les clandestins, sans aucune garantie de succès, jusqu?au point de destination finale, qui est souvent l?enclave marocaine de Melilla, qui abrite un camp de réfugiés. S?ils sont arrêtés, ces immigrés sont systématiquement refoulés en Algérie.
Selon des sources dignes de foi, ces réseaux ne sont pas identifiés de manière précise.
Toujours est-il que les complicités algériennes sont une réalité que semble «nourrir» la loi qui ne prévoit pour les personnes ayant facilité directement ou indirectement l?entrée de ressortissants étrangers sur le territoire national qu?une peine de prison de 2 à 6 mois, et une amende de 180 à 3 600 dinars, ou l?une des deux peines seulement.
Pour leur part, les villes du Nord, dont Alger, El-Taref, Souk-Ahras, connaissent depuis quelques années un afflux d?immigrants clandestins ayant échoué dans leur volonté de rejoindre l?Europe.


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