«Le concours d?accès au résidanat» (équivalent du magistère) et «La codirection libre avec les universités étrangères», deux thèmes, parmi d?autres, ayant fait l?objet d?un séminaire de deux jours, tenu à l?initiative de la tutelle, sur l?organisation des études postgraduation en sciences médicales au ministère de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et qui ont été clôturées hier sur un ensemble de recommandations. Pendant les deux journées, doyens, présidents des conseils scientifiques, représentants des syndicats (maîtres assistants) et ceux des syndicats de «docent» (les maîtres de conférence) ainsi que des professeurs se sont réunis en «tant que garants de l?éthique, de l?humanisme et de la compétence en matière de soins, d?enseignement et de recherche, d?où la qualité de l?évaluation», selon le Pr Zémirli, doyen de la faculté de médecine d?Alger. Mme Mounira Bendjelloul a affirmé, pour sa part, que dans le premier atelier, «nous sommes arrivés à une entente globale sur l?allégement et la codification des modalités d?inscription et de soutenance de la thèse qui sera redynamisée et améliorée par le financement de l?activité de la recherche, un stage de courte durée à l?étranger et la codirection de thèses nationale ou avec un étranger». Quant à Mme Kheira Benbissari, responsable de la sous-direction chargée de la santé, elle a énuméré les recommandations du second atelier concernant le résidanat expliquant qu?il y a eu un consensus de toutes les facultés du territoire national autour des conditions d?accès au concours de résidanat, les modalités d?évaluation de la formation du résidant en faisant une évaluation annuelle des années intermédiaires tout en respectant les deux examens nationaux de la première année et du DEMS (Diplôme des études médicales spécialisées) , une étape qui n?existait pas auparavant.