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Histoires vraies
Un saint homme de chat (2e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 01 - 2005

Résumé de la 1re partie Edouard Crimpton, ingénieur agronome en Californie, est allergique aux chats. Un jour on en introduit un dans sa voiture.
Le voilà racontant l'histoire à sa femme Elisabeth, et voilà Elisabeth chargée de récupérer à tout prix le petit chat et de l'enfermer quelque part. Surtout qu'il ne croise plus le chemin d'Edouard !
Edouard ne peut même pas supporter l'idée que l'animal vadrouille dans la maison, et qu'il risque de mettre la main ou le pied dessus par inadvertance.
D'ailleurs, c'est une question de principe : il ne veut pas de chat dans cette maison. Mais Elisabeth a beau fouiller, appeler, elle ne trouve rien. L'animal affolé a dû se réfugier dans un coin inaccessible, ou alors il s'est sauvé dehors, et dehors c'est pratiquement le désert, car la maison est située à l'écart de la ville. Mais Edouard n'est pas convaincu. Et Elisabeth se fâche. Ils n'avaient jamais eu l'occasion de parler tous les deux de cette histoire de répulsion pour les chats, l'occasion ne s'étant pas présentée, mais elle est là, l'occasion, et Elisabeth trouve cela stupide. Elle ne comprend pas. Elle annonce même que si elle retrouve le chat, ce sera pour lui donner à manger et non pour le jeter dans un placard comme un pestiféré.
Le soleil va se coucher. Point de chat, et Elisabeth, abandonnant ses recherches, va s'occuper de son fils, tandis qu'Edouard, maugréant, s'installe sous la véranda pour prendre le frais. Il est à peine remis de son émotion qu'une autre se présente.
Elisabeth vient de hurler. C'est un véritable cri de terreur cette fois, un cri inhumain. Edouard bondit en direction de ce cri, qui vient de la chambre de l'enfant, mais se cogne à Elisabeth dans l'entrée. Une Elisabeth folle de terreur, qui n'ose pas bouger, mais tremble de la tête aux pieds en lui montrant le berceau de l'enfant.
James Crimpton junior, âgé de six mois, dort dans son moïse de bambou, simplement vêtu d'un lange et d'une petite chemise de batiste. Ses bras et ses jambes sont nus. Sa tête repose sur un oreiller blanc. Tout est blanc autour de James Crimpton Junior.
Sauf deux choses. Deux choses aussi noires l'une que l'autre.
Sur le ventre du bébé, posé comme une broche insolite, venu d'on ne sait où, un scorpion géant de Californie. Noir et gros comme une écrevisse. Il ne bouge pas. Sa terrible queue empoisonnée est gracieusement recourbée au-dessus de lui. Il fait face à une autre chose noire : le chat, qu'Edouard voit vraiment pour la première fois. C'est un chat d'environ trois mois, gros comme deux poings réunis. Il est perché sur l'oreiller de l'enfant, juste au-dessus de sa tête, oreilles dressées, queue en trompette, regard fixé sur le scorpion.
C'est l'horreur. Les deux malheureux parents ne savent plus s'ils vivent un cauchemar ou si ce tableau est réel. L'enfant dort ; il ne bouge pas. Edouard et Elisabeth ne bougent pas non plus, malades d'angoisse et cherchant désespérément une solution. (à suivre...)


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