Résumé de la 3e partie L'épouse de Barone l'avait quitté et il fut arrêté en février 1993, pour l'agression d'une femme. Après avoir quitté l'hôpital, elle avait conduit sur la Cornell Road, la même route que Betty Bryant empruntait pour revenir chez elle tous les jours. Non loin de l'intersection où Betty Bryant allait être découverte par la suite, une voiture blanche était soudain apparue derrière Duran-Snell. Elle l'avait dépassée et s'était placée à côté d'elle un instant, puis était repassée derrière Duran-Snell et lui avait fait des appels de phares. Duran-Snell, inquiète, avait remarqué une voiture qui attendait à une intersection, plus loin, et s'était dirigée vers elle. La voiture blanche avait immédiatement cessé de la suivre et avait tourné dans une autre direction. Après que Duran-Snell eut appris la mort de sa collègue, elle rendit compte de cet incident à la police. Lorsqu'elle vit Barone six mois plus tard à la télévision, après qu'il eut été arrêté pour le meurtre de Betty Bryant, elle le reconnut immédiatement comme l'homme qui avait attendu derrière les portes vitrées de l'hôpital Tuality. Grâce à des analyses d'ADN, Cesar Barone fut lié aux viols des quatre victimes. Il fut condamné à mort pour les meurtres de Chantee Woodman, Margaret Schmidt et Betty Bryant. Il écopa d?une peine de 89 années de prison pour avoir provoqué la mort de Betty Williams. Pour l'assassinat de Betty Bryant, Barone fut condamné pour «meurtre aggravé», ce qui lui valut la peine de mort pour «avoir tué Bryant intentionnellement alors qu'il allait l'enlever», «avoir tué Bryant pour qu'elle ne puisse révéler son identité», «avoir tué Bryant lors d'un viol», «avoir tué Bryant pour dissimuler son identité en tant que responsable du viol». On soupçonne Barone d'un autre meurtre, commis lorsqu'il avait 19 ans, à Fort Lauderdale, en Floride, en 1980. Une de ses voisines, 73 ans, avait été violée et étranglée dans son lit. Barone a également attaqué une gardienne de la prison où il avait été emprisonné pour cambriolage. Barone est apparu dans un magazine contre la peine de mort publié par la société Benetton. On lui a demandé ce qu'il ferait s'il était libéré. Barone, qui avait travaillé comme assistant dans une maison de repos ? la police affirme qu'il y a agressé des femmes âgées ? a répondu qu'il ferait «probablement la même chose que ce qu'il faisait avant d'atterrir en prison : s'occuper des vieilles personnes».