Résumé de la 1re partie Fils unique, Larbi est très attaché à sa mère qui, pour l?élever, s?est saignée aux quatre veines. Elle veut le marier, mais elle se propose de lui chercher l?épouse qui lui convient. Un jour, alors qu?il rentre du travail, elle lui annonce : ? Je t?ai trouvé une fille ! Il a oublié qu?elle s?était proposée de lui chercher une épouse. Houria s?écrie, enthousiaste : ? Elle est belle comme la lune, intelligente et travailleuse. Il sourit. ? Comment sais-tu tout cela ? ? Je l?ai vue ! Et puis la personne qui me l?a montrée ne m?en a fait que des éloges ! Qu?en dis-tu ? ? Puisqu?elle te plaît? ? Ah, oui, elle me plaît, et surtout, je sens que nous allons nous entendre et vivre ensemble ! ? C?est l?essentiel, dit Larbi. ? Alors, on va demander officiellement sa main ? ? Si tu veux ! Houria lui saute au cou. ? Mon petit, j?étais sûre que tu accepterais mon choix ! Nous irons la voir ce week-end. ? Ce ne sera pas nécessaire, dit-il, demande toi-même sa main ! ? Non, non, il faut que, toi aussi, tu la voies ! Rendez-vous est donc pris pour le week-end. La mère et le fils se rendent chez la jeune femme, avec une boîte de pâtisserie et un bouquet de fleurs. ? Voilà Nabila !, dit Houria, enthousiaste. N?est-ce pas qu?elle te convient ? Larbi hoche la tête et la demande est officiellement faite. On fixe même la date du mariage pour l?été suivant. De retour à la maison, Houria demande à son fils si la jeune fille lui plaît vraiment. ? Bien sûr, dit-il, puisqu?elle te plaît ! ? Elle a le nez un peu trop épais, dit la mère, mais le reste est bon ! L?essentiel est que sa mère m?ait assuré qu?elle est douce de caractère et qu?elle m?obéira ! ? J?en suis heureux, dit Larbi. Houria va passer les mois suivants à préparer la fête. Une fête qu?elle veut grandiose. On repeint la maison, on achète de nouveaux meubles et, à l?approche du mariage, tout est prêt. Mais voilà que Houria se laisse aller à la tristesse. ? Qu?y a-t-il ?, demande Larbi. ? J?ai peur !, dit la mère. ? Peur de quoi ? demande Larbi étonné ? Que tu ne t?occupes que de ta femme et que tu me négliges ! ? Bien sûr que non ! ? Tu jures que tu seras toujours à l?appel, si j?ai besoin de quelque chose ? ? Je le jure ! Houria sourit. ? Alors, tu me rassures ! J?accueillerai ton épouse comme il se doit à une femme d?accueillir sa bru? Mais n?oublie jamais la promesse que tu viens de me faire ! (à suivre...)