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Le collectif de Maghnia
Un langage pluriel
Publié dans Info Soir le 14 - 02 - 2005

Peinture Une exposition commune du collectif de Maghnia se tient à «Art en liberté», une galerie d?art sise à Kouba.
Quatre artistes, donc quatre expressions, dont chacune représente un imaginaire propre à chaque artiste. Quatre univers s?offrent à l?observateur et agissent sensiblement sur lui, l?invitant à explorer la vie intérieure de chacun, une vie chargée de souvenirs et abondant de sentiments.
Abdelkader Arzazi s?inscrit dans un langage empreint d?abstrait, «un langage d?exigence qu?il veut élaborer sans insulter ceux qui l?ont précédé ni les plagier ou les imiter (?). Car l?abstraction appartient à l?humanité», alors que Abdelkader Mahboub, plus ou moins figuratif, laisse paraître diverses représentations palpables : quatre femmes nues, deux fillettes jouant à la marelle ; une autre femme au visage inquiet, tourmenté? Et même s?il y a figuration, il s?avère qu?elle est prétexte à une abstraction.
Quant à Hamidi Ahmed, un artiste privilégiant pleinement la composition et la couleur car il s?agit de deux éléments fondamentaux de l?expression picturale, il cherche à donner une représentation plus schématisée, dépouille son sujet à l?extrême pour trouver l?essentiel et donner à son expression sa signifiance.
Enfin, «Mustapha Souadji est passé d?une abstraction où son talent explosait avec force à un expressionnisme d?une grande violence». Ce dernier peint avec émotivité un drame humain, notamment la tragédie algérienne.
En tant que collectif, le groupe de Maghnia, emblématique puisqu?il représente une région, est le plus ancien d?Algérie puisqu?il existe depuis le début des années 1980 et a résisté à la marginalisation induite par son positionnement géographique. Si loin de la capitale, il n?a jamais lâché prise ni fléchi devant les difficultés. En dépit de leur éloignement, les membres du collectif, ancrés dans un terroir qu?ils n?ont jamais voulu abandonner et qui est leur source d?inspiration, tiennent à être «les quatre amis qui s?accrochent au monde, aux expériences contemporaines et innovations, par les ouvrages, les magazines, la télévision et, maintenant, par le net. C?est leur brèche pour contourner l?isolement et compenser la sécheresse de l?environnement local», écrit Brahim Hadj Slimane, spécialiste en peinture.
Le collectif de Maghnia, qui refuse de se définir comme un groupe uniforme et alternatif, veut se démarquer des rassemblements autour de manifestes et ne prétend pas s?offrir en modèle ou faire école. Son seul souci, et il est constant, est de parvenir à un équilibre entre une forte solidarité et une communication constante, d?une part, et d?autre part, une liberté de créativité individuelle.
En conclusion, le spécialiste ajoute : «D?un certain point de vue, l?expérience du groupe de Maghnia est intéressante parce qu?elle ne tombe pas dans le piège d?un discours collectif (forcément idéologique) sur la peinture, laissant le soin à celle-ci de parler d?elle-même et la liberté à chacun d?en dégager les novations éventuelles.»


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