Divergence Si la liste des fervents défenseurs du portable est longue, celle de ses détracteurs l?est tout autant. Que ce soit au bureau, dans les salles de cours à l?université, aux lycées et même à la mosquée, le portable compte tout autant d?ennemis que d?amis. Ses sonneries troublent parfois la quiétude et la concentration occasionnant même des désagréments à leurs propriétaires. C?est ainsi que des parents, croyant avoir perdu leurs portables, se voient convoqués par le directeur du lycée, voire du collège et de l?école primaire, pour reprendre un appareil confisqué par le professeur durant le cours à un élève qui jouait avec. Durant les examens, le portable devient le produit à ne surtout pas porter sur soi sous peine de se voir suspecter de tentative de «copiage». Idem à l?université où il arrive que des étudiants soient pris en flagrant délit avant de passer en conseil de discipline. Toutefois c?est à la mosquée que le portable est le moins toléré. Avant le début de chaque prière, l?imam exhorte les fidèles à éteindre leur portable pour ne pas perturber le bon déroulement de la prière. Ce sera peine perdue puisque de certains rangs s?échappe une sonnerie qui rompra le calme qui marque ces moments de recueillement. Le coupable aura droit à des regards indignés à la fin de la prière. Ainsi, il existe des territoires où le portable n?est pas le bienvenu. On peut citer également les hôpitaux, les salles de conférences et à bord des avions. Des endroits dans lesquels certains se plieront aux consignes d?usage alors que d?autres en feront fi. Parlant à voix haute et riant aux éclats, leur prétexte est toujours un appel important qu?ils ne peuvent pas rater. Cela malgré les affiches collées interdisant l?utilisation du portable. Causant une pollution sonore, le portable gagne des ennemis quotidiennement et se voit de plus en plus interdit dans certains espaces. Après les zones non-fumeurs, va t-on aussi vers les zones non-usagers du téléphone portable ? A suivre.