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Criminels de légende : Tueurs en série
La bête de la Bastille (1re partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 03 - 2005

Les autorités françaises étaient censées posséder une base de données informatisée des délinquants sexuels condamnés dès l'an 2000. La police détenait l'empreinte génétique de Guy Georges, alias le «Tueur de l'Est parisien», et aurait pu l'arrêter dès son 5e meurtre. Mais cette empreinte n'était pas enregistrée dans la base de données d'un ordinateur. Non, elle était enfouie dans un dossier, entre des milliers d'autres, au milieu de centaines de caisses, dans des dizaines d'armoires... Guy Georges a pu continuer à violer et à assassiner des jeunes femmes, sept en tout. Et il en a agressé plus de 10 autres, traumatisées à jamais.
Guy Rampillon, devenu Guy Georges à 4 ans, est né le 15 octobre 1962, à Vitry-le-François (Marne) - France. Il est le fils d'un soldat noir américain (cuisinier dans une base de l'Otan de la banlieue parisienne), George Cartwright, et d'une jeune femme blanche «aux m?urs légères», Hélène Rampillon, déjà mère d'un premier enfant non désiré, Stéphane... George Cartwight était marié aux Etats-Unis et les autorités américaines rapatriaient leurs soldats : la mère de Guy Rampillon se retrouva donc seule. A sa naissance, Guy, le petit métis, devint un secret, un sujet tabou. Ses grands-parents n'apprirent son existence que par un télégramme, dans lequel sa mère menaçait de laisser le bébé à la police ou à la Ddass. Les grands-parents, qui élevaient déjà Stéphane, voulurent alors s'en occuper, mais, lorsqu'ils virent que le bébé était noir, ils le rejetèrent. Il fut confié à une nourrice.
Hélène Rampillon refit sa vie sans aucun remords et ne s'occupa plus de son fils.
En 1963, la nourrice prévint la Ddass et Guy Rampillon fut placé dans le «Service départemental de l'aide à l'enfance» du Maine-et-Loire. La Ddass confia alors le bébé aux époux Morin, dans la banlieue d'Angers.
En 1968, dans la perspective de son adoption, la Ddass changea le nom de Guy Rampillon pour celui de «Georges» (le prénom de son père), et également son lieu de naissance (Vitry-le-François) et le transforma en «Angers». A six ans, Guy Georges était orphelin, il ne savait même plus de qui il était le fils, quel était son véritable nom et son lieu de naissance : beau départ dans la vie !
Le couple Morin avait déjà cinq autres enfants âgés de trois à treize ans, lorsque Guy Georges fut placé chez lui. Unique enfant noir de la ville (et de son école), garçon élevé au milieu d'un essaim de filles, le petit Guy devint solitaire. La région où il vivait était peu peuplée et les gens y étaient plutôt renfermés.
Au début, les époux Morin furent heureux d'accueillir le petit Guy Georges : «Il était doux, gai, farceur, affectueux, intelligent, attachant, bien élevé», mais à 10 ans, il vola son premier couteau pour s'adonner à sa grande passion : la chasse. (à suivre...)


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