Opération Une superficie de 500 hectares a été proposée pour l'extension de la ville dans le cadre de la révision de son plan directeur d'aménagement et d'urbanisme qui a atteint sa deuxième phase d'étude. La subdivision de la construction et de l?urbanisme a retenu la région de Ouled Bendamou au Nord-Est et celles d'El Hamri et du village Omar au Nord pour la réalisation notamment, d'équipements publics et de logements dont a besoin la ville pour répondre aux besoins de sa population, non seulement dans l'immédiat, mais aussi à l'horizon 2020. Cette étude a tenu compte de la nécessité de protéger les terres agricoles, surtout, le périmètre agricole dont d'importantes parcelles ont été envahies par les constructions illicites. «S'agissant là de villages entiers qui ont été érigés, ceux-ci seront intégrés dans le Pdau», précise-t-on avant de rappeler que «bien que prévue par l'ancien Pdau de 1997, l'extension de la ville de Maghnia s'est effectuée à l'Est, mais de manière anarchique et illicite». De ce fait, la révision du Pdau est devenue, selon le bureau d'étude Ursa de Saïda chargé des études, une condition sine qua non pour la maîtrise de cette croissance «excentrée» et la relance de «la région et de la ville» et cela afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle de cité frontalière. D'autres atouts socio-économiques viennent se greffer à cette position «historiquement connue d'échanges commerciaux», entre autres, une plaine très fertile représentant 80 % de la superficie de la commune qui s'étend sur 294 km2, une base industrielle comptant deux unités de niveau international et des ressources hydrauliques certaines. Néanmoins, Maghnia n?a pas connu «d'essor particulier», en dépit du transit, à titre d'exemple en 1992, de trois millions de touristes. «Ses hôtels sont toujours au nombre de quatre et ses commerces sont aléatoires, classiques et liés à l'informel», affirme-t-on à ce propos. A travers cette révision, l?on veut rééquilibrer la cité, dont sept de ces neuf regroupements d'habitants sont, paradoxalement, situés dans le périmètre irrigué. Ce dernier, extensible, a pourtant donné «une production de pommes de terre comparable à celle de Mascara en 1991». Par ailleurs, la population estimée actuellement à 113 000 habitants, est concentrée à 76,4 % au chef-lieu de la commune, 14,6 % résident dans les agglomérations voisines et 9 % dans les zones éparses. Ces dernières doivent être redynamisées pour retenir davantage d'habitants et d'agriculteurs.