Près de 1 400 magistrats, fonctionnaires de la justice, notaires, avocats? sont appelés à se pencher, à partir de demain et ce durant deux jours, sur deux ans de réforme du secteur. Organisée par le ministère de la Justice, sous le patronage du président de la République, cette importante rencontre de deux jours sera l?occasion de dresser le bilan de cinq années de mise en ?uvre de la réforme. Quel constat peut-on dresser après le lancement des mesures d?urgence et les projets à plus ou moins longue échéance, préconisés par la Commission nationale de réforme de la justice ? C?est à cette question que les participants à cette conférence sont appelés à répondre, en procédant à une évaluation précise et objective des actions réalisées et en identifiant les travaux à parachever dans l?objectif d?assurer un aboutissement réussi à l??uvre de la réforme de la justice. Ils sont pas moins de 1 400 magistrats, fonctionnaires de la justice, notaires, avocats, procureurs, membres de la Commission de la réforme de la justice, gendarmes et policiers, membres de gouvernement, du corps diplomatique, etc. qui sont attendus à ce rendez-vous. 200 journalistes ont été accrédités pour couvrir l?événement, selon les responsables du ministère de la Justice. Les travaux de la conférence nationale se feront en plénière et dans les six ateliers prévus, dont les thèmes portent sur «Le traitement des nouvelles formes de criminalité», «La justice et la mondialisation», «Les voies alternatives du traitement des contentieux», «Le rôle des ressources humaines dans la promotion de l'activité judiciaire», ainsi que «La réforme pénitentiaire». Des experts nationaux et étrangers pourront s?étaler sur la question de la modernisation de la justice et les autres expériences telles celles de l?Espagne, de Dubaï, de la France et de la Belgique. Les interventions en plénière porteront sur sept thèmes, à savoir «La philosophie de la réforme de la justice», «La réforme de la justice dans le cadre de la législation», «La réforme de la justice et les ressources humaines», «L?humanisation et les conditions de détention» ainsi que «La participation de la police judiciaire dans la réforme». Notons enfin que les ateliers installés sortiront avec des recommandations qui seront des documents de travail pour servir de base à un programme de continuation dans le cadre de la réforme de la justice.