Echéance L?installation de ces nouvelles structures, nécessitant la coopération d?autres parties telles les APC, est prévue pour un «proche avenir». «Nous mettons en ?uvre un projet de création de postes de police d'information et d'assistance», a annoncé le commandant Brahimi, chef de la cellule de sûreté publique, lors d'une conférence de presse animée, hier, au commissariat central d'Alger. Le projet consiste en un placement de cabines d'informations dans des endroits de grande affluence. L'idée de lancer ce projet découle d'un besoin d'efficacité. D'une part, c?est un moyen de se rapprocher du citoyen conformément à la politique de proximité initiée récemment par les responsables de police algérienne. D'autre part, ce projet est une réponse technique aux multiples demandes des citoyens. «La police a remarqué une grande demande d'intervention de la part des citoyens. Rien que pour l'année 2003, nous avons enregistré 40 758 (une moyenne de 130 par jour), demandes d'intervention de toutes natures», précise le conférencier. Donc, pour «alléger les postes opérationnels et répondre rapidement aux attentes des citoyens, nous avons lancé ce projet», explique M. Brahimi. Ce projet a plusieurs objectifs, entre autres, «concrétiser la fonction sociale du policier, diminuer le sentiment d'insécurité chez le citoyen et répondre à ses attentes, tout en améliorant l'image de la police». «A travers ce projet, nous voulons réaliser des objectifs opérationnels», ajoutera-t-il, tout en donnant plus de détails, notamment «développer la communication externe, améliorer les capacités d'écoute sociale et surtout jouer un rôle de boîte à suggestions pour permettre aux citoyens d'exprimer leurs points de vue». D'autres missions seront confiées à ces nouvelles structures, dont «une mission d'information, qui consiste à communiquer aux demandeurs des informations grand public telles que les adresses des services publics, l?explication des différentes formalités policières, déclaration de vols, etc. et des missions d'ordre médical (apporter l'aide nécessaire aux citoyens en état de choc, soutien psychologique...)». M. Brahimi précisera que «chaque cabine sera occupée par deux agents de sexes différents». Ces agents sont sélectionnés selon leur capacité d'écoute et de courtoisie.