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Criminels de légende : Tueurs en série
«Jack l'Eventreur français» (1re partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 04 - 2005

A la fin du XIXe siècle, Joseph Vacher a égorgé au moins 20 femmes et enfants avant de les mutiler et de les violer. Il est plus que probable qu'il était psychotique et non responsable de ses actes. Il a tenté plusieurs fois de se suicider, ce qui lui avait laissé des séquelles psychologiques et physiques. Il errait dans les campagnes françaises tel un vagabond. Un juge aux dents longues a tenu à ce qu'il soit conduit à la guillotine plutôt que dans un asile psychiatrique.
Joseph Vacher est né le 16 novembre 1869, à Beaufort dans l'Isère (France), dans une famille de paysans «parfaitement honorables». Il avait 15 frères et s?urs.
Son père avait eu 4 enfants d'un premier lit et 12 du second. Joseph Vacher était le quatorzième enfant. Son frère jumeau mourut étouffé à un mois, dans son berceau.
La mère de Joseph Vacher était très croyante, voire dévote. Elle était sujette à des visions et des apparitions. Elle éleva ses enfants dans une atmosphère religieuse où mysticisme et superstition faisaient bon ménage.
Enfant, Joseph Vacher avait un caractère sournois. Il aimait mutiler les animaux et frappait ses frères et s?urs, même plus âgés (il faisait déjà preuve d'une force surprenante). Il avait des crises de fureur durant lesquelles il brisait tout ce qui était à sa portée. Il était brutal avec ses camarades d'école, mais c'était sans doute pour se venger d'être leur souffre-douleur. Il avait déjà un comportement étrange, tenait des propos empreints de mysticisme et n'avait aucun humour. Il était plutôt intelligent et, s'il avait peu d'éducation, il savait pourtant lire, écrire et compter.
Lorsque sa mère mourut, il n'avait que 14 ans et dut commencer à travailler.
En 1884, un jeune garçon de 10 ans, Joseph Amieux, fut étranglé dans une grange à Eclose, dans l'Isère. Des témoins affirmèrent avoir aperçu un vagabond d'une quinzaine d'années. C'était justement l'âge de Joseph Vacher. C'est peut-être son tout premier meurtre, peut-être pas. L'une de ses s?urs lui trouva une place chez les Frères maristes de Saint-Genis-Laval qui complétèrent son éducation en échange de travaux domestiques. Il dut cependant partir en octobre 1887, lorsque l'on découvrit qu'il «avait masturbé ses camarades».
Il fut profondément marqué par ce séjour chez les Frères, et garda toujours le langage en usage chez les religieux.
En juin 1888, il travaillait à la coupe des foins, à Beaufort, lorsqu'il tenta d'abuser de Marcellin Bourde, un jeune valet de ferme. A la fin du même mois, on retrouva le corps d'une inconnue d'environ 35 ans, près de Joux, à deux jours de marche de Beaufort. Sa tête avait été sectionnée à l'aide d'un couteau.
En septembre 1888, Joseph Vacher, grâce aux relations de sa s?ur Olympe (une prostituée) trouva un emploi dans une brasserie de Grenoble. Il fréquenta les prostituées et contracta une maladie sexuelle. Il se rendit à Lyon pour se faire soigner et on lui enleva une partie d'un de ses testicules. Cette opération castratrice traumatisa Joseph Vacher qui n'avait pas encore 20 ans.
Une fois guéri, il alla passer quelques jours à Genève chez un de ses frères, qui eut bien du mal à le reconnaître, tant il avait l'air égaré et sauvage. Joseph lui déclara qu'il lui prenait par instant des envies de tuer : «Je suis comme possédé. Si je rencontrais quelqu'un, je crois que je ne pourrais pas m'empêcher de lui faire du mal.» (à suivre...)


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