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Criminels de légende : Tueurs en série
«Jack l'Eventreur français» (2e partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 04 - 2005

Résumé de la 1re partie Joseph Vacher a égorgé au moins 20 femmes et enfants avant de les violer et de les mutiler.
Joseph Vacher repartit pour Lyon où il trouva différents emplois, mais finit toujours par être licencié. C'est également dans cette ville qu'il découvrit Ravachol, Caserio, Emile Henri. Avec le même mimétisme qui lui avait permis de calquer son comportement sur celui des Frères maristes, de la même façon, il s'imprégna de la pensée anarchiste. Bien qu'il ne comprît pas grand-chose aux concepts révolutionnaires de l'anarchisme, le côté violent lui plut et il se mit à sermonner les bourgeois dans un verbiage mystico-anarchiste.
Il fut licencié une dernière fois après avoir menacé un collègue de travail, et se mit à errer de villes en villages durant six mois et demi.
Il tua certainement durant ce laps de temps où personne ne sait exactement ce qu'il fit. La petite Olympe Buisson fut égorgée, éventrée et mutilée le 29 septembre 1890, à Varacieux, dans l'Isère. Trois jours plus tard, Joseph Vacher était à Lyon, pas très loin de Varacieux.
Le 16 novembre 1890, il fut tiré au sort par l'Armée (c'est ainsi que se décidait la conscription à l'époque) et incorporé au 60e Régiment d'infanterie de Besançon. On ne relève aucun meurtre durant son incorporation dans l'Armée. En revanche, Joseph Vacher fut victime de brimades et de «bizutages» des soldats les plus anciens. On n'avait de cesse d?enrager le pauvre Vacher, aussi appliqué qu'obtus, toujours soucieux de respecter le règlement au pied de la lettre (le comble pour un soi-disant anarchiste !). Bientôt, il fut persuadé qu'il était victime d'une conspiration générale, qu'on jalousait son aptitude à la carrière militaire. Il écrivit de nombreuses lettres de doléances à ses supérieurs et commença à se montrer violent, n'hésitant pas à sortir son rasoir.
Quatrième de sa promotion à l'école des élèves caporaux, il fut néanmoins éliminé car «inapte au commandement», selon les sergents-instructeurs. Encore une source d'amertume et de colère ! Pour protester contre cette injustice, Vacher tenta de se trancher la gorge et fut envoyé à l'infirmerie, où il subit son premier examen mental.
Le colonel vint lui rendre visite et l'interrogea sur la théorie. L'ayant jugé apte au grade de caporal, il lui accorda son galon. Une fois sorti de l'infirmerie, le nouveau caporal montra une aptitude certaine au commandement, même s'il était trop autoritaire. Ses qualités ne tardèrent pas à le faire nommer sergent.
Malheureusement pour lui, il changea de compagnie et passa sous les ordres d'officiers avec lesquels il ne s'entendit pas. De nouveau, il se crut victime de brimades et d'injustices qui ne firent qu'exaspérer ses problèmes personnels : il entretenait depuis peu une amourette avec une jeune femme nommée Louise Barrand. Il eut des accès de surexcitation, des phases dépressives, des crises de violence, et tenta de se suicider, pour la seconde fois, en se jetant par la fenêtre. On lui offrit alors un congé... Mais Louise Barrand tomba amoureuse d'un autre soldat. Vacher devint complètement fou, bavant, hurlant, menaçant ses camarades avec sa baïonnette. L'Armée préféra se séparer de lui. (à suivre...)


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