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Alliés ou ennemis
Publié dans Info Soir le 07 - 04 - 2005

Constat De plusieurs récits et témoignages de citoyens, il ressort que mettre les pieds à l'hôpital, c'est aller à l'aventure. Le malade, malgré ses souffrances, est souvent livré à lui-même.
Les accompagnateurs du malade s?agitent, menacent, vocifèrent dans l'espoir de le voir accéder rapidement aux soins nécessaires. Ce n'est pas tout. Les hôpitaux sont devenus des endroits douteux où règnent la saleté, le laisser-aller et l'anarchie. Allongés dans des lits de fortune, les malades sont abandonnés par un entourage, pourtant payé pour veiller sur leur santé.
Ces malades n'arrêtent pas de «maudire» les premiers concernés, à savoir les infirmiers, considérés, à tort ou à raison, comme les principaux responsables de leur situation. Ces reproches se justifient par le comportement de certains infirmiers. Physiquement, ils sont dans leur service, mais, en réalité, ils ne se considèrent pas responsables du malade.
Chacun trouvera le subterfuge lui permettant de se dérober à «la corvée» des nombreuses sollicitations des patients.
Il existe même une autre catégorie d'infirmiers qui agressent verbalement les malades, surtout si la demande formulée est considérée comme dégradante telle qu'accompagner le malade aux toilettes, l'aider à se changer, etc.
Les infirmiers disent que ce n'est pas leur travail. Du coup, ces services sont «achetés» par les malades qui «soudoient» certains infirmiers par divers petits cadeaux.
Les parents des malades s'impliquent, pour leur part, dans cette délicate mission. Il faut chouchouter et, sans cesse, remercier les infirmiers pour espérer que le malade ne soit pas délaissé la nuit lorsqu?il se retrouve seul face à sa maladie.
Dans ce combat en tête à tête que se livrent le malade et sa maladie, le soutien de l'infirmier devient parfois déterminant. Les familles accompagnatrices des enfants hospitalisés n'attendent pas beaucoup des infirmiers.
Souvent, ce sont des femmes. Elles s'occupent elles-mêmes de l'hygiène, de la cuisine. Une virée dans le service de pédiatrie du CHU Mustapha permet de se rendre compte de l'importance et du rôle que jouent ces mères qui ne demandent qu?une guérison rapide de leurs enfants pour rentrer chez elles.
La présence des infirmières passe au second plan. Elles se contentent de faire une injection par-ci, un pansement par-là. En somme, la présence des parents des enfants rend le travail des infirmiers moins stressant, moins angoissant. D'ailleurs, cet état de fait se manifeste par un respect réciproque dûment constaté.


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