Le visiteur, à Boudouaou, est frappé par l?état des routes qui ne fait nullement honneur à cette ville, et qui cause beaucoup de désagréments aux usagers et aux piétons. Depuis le séisme du 21 mai dernier, les trottoirs sont toujours jonchés de gravats. À la cité Benadjel, ils sont occupés par les véhicules et les marchands de différents commerces qui étalent leurs produits dans cet espace normalement réservé aux piétons. Un citoyen nous a déclaré, qu?une fois, il était gêné par un véhicule et ne pouvant se frayer un passage, il a demandé gentiment au propriétaire du véhicule de stationner le sien sur le bord de la route, celui-ci lui a répondu sur un ton ironique : «fais-moi une amende !». De ce fait, les citoyens interpellent les services concernés et les responsables locaux à réagir pour atténuer un tant soit peu leur détresse ; surtout avec l?arrivée de la rentrée scolaire et l?existence de plusieurs écoles aux abords des routes à grande circulation. C?est un véritable danger pour nos enfants.