D?ici à 2009, les Algériens ne devraient plus souffrir du problème crucial du logement. Le million d?unités prévues devraient, en effet, être réalisées. Si la volonté semble exister, le pari n?est pas pour autant gagné. Les citoyens doivent-ils y croire quand même ? Prennent part à cette rencontre des universitaires, des experts étrangers, des promoteurs, des chercheurs et tous les représentants du secteur public. Le thème est d?une importance cruciale pour le pays, car le million de logements dont la réalisation est prévue d?ici à 2009, devrait résorber définitivement la crise aiguë du logement que vit l?Algérie depuis des années. «Cet objectif nous met dos au mur et nous place face à nous-mêmes», a affirmé, hier, Nedir Hamimid, ministre de l?Habitat. Objectif utopique ? «Non, disent certains experts, c?est tout à fait faisable à condition que les moyens soient mis à la disposition des différents intervenants.» Comme pour répondre à cette préoccupation, Hamimid a expliqué dans son intervention que «les moyens pour réaliser ce programme existent». Cependant, il n?a pas manqué de relever le problème du foncier constructible. Représentant actuellement 0,5% de la superficie globale, celui-ci constitue un frein dans certaines wilayas comme Béjaïa et Tizi Ouzou. A propos de cette question du foncier, une experte dira qu'il faut «revoir la loi qui le régit», car «la mise en ?uvre de ce mégaprogramme va certainement accentuer de manière très sensible la crise du foncier urbain». Plutôt prudente, elle recommande «de se donner un temps de réflexion pour la réalisation de ce projet» car «il faut une organisation à tous les niveaux pour relever un tel défi». «Il faut ouvrir le débat», conclut-elle. En outre, si les matériaux de construction ne constituent nullement un obstacle, la production nationale couvrant largement les besoins, il faut savoir, et c?est le ministre qui l?a affirmé hier, que les 23 000 entreprises nationales «dont seulement 250 sont de taille importante», ne pourront, à elles seules, assurer tout ce projet ambitieux. Un recours sera donc fait à des entreprises étrangères. En tout cas, à en croire Hamimid, il y a déjà une certitude : «Les 275 000 unités prévues dans le cadre de l?habitat rural seront assurément achevées d?ici à deux ans.» Idem pour le logement social participatif. Restent donc celles prévues dans le cadre de la location-vente et le social locatif. A. B. Prennent part à cette rencontre des universitaires, des experts étrangers, des promoteurs, des chercheurs et tous les représentants du secteur public. Le thème est d?une importance cruciale pour le pays, car le million de logements dont la réalisation est prévue d?ici à 2009, devrait résorber définitivement la crise aiguë du logement que vit l?Algérie depuis des années. «Cet objectif nous met dos au mur et nous place face à nous-mêmes», a affirmé, hier, Nedir Hamimid, ministre de l?Habitat. Objectif utopique ? «Non, disent certains experts, c?est tout à fait faisable à condition que les moyens soient mis à la disposition des différents intervenants.» Comme pour répondre à cette préoccupation, Hamimid a expliqué dans son intervention que «les moyens pour réaliser ce programme existent». Cependant, il n?a pas manqué de relever le problème du foncier constructible. Représentant actuellement 0,5% de la superficie globale, celui-ci constitue un frein dans certaines wilayas comme Béjaïa et Tizi Ouzou. A propos de cette question du foncier, une experte dira qu'il faut «revoir la loi qui le régit», car «la mise en ?uvre de ce mégaprogramme va certainement accentuer de manière très sensible la crise du foncier urbain». Plutôt prudente, elle recommande «de se donner un temps de réflexion pour la réalisation de ce projet» car «il faut une organisation à tous les niveaux pour relever un tel défi». «Il faut ouvrir le débat», conclut-elle. En outre, si les matériaux de construction ne constituent nullement un obstacle, la production nationale couvrant largement les besoins, il faut savoir, et c?est le ministre qui l?a affirmé hier, que les 23 000 entreprises nationales «dont seulement 250 sont de taille importante», ne pourront, à elles seules, assurer tout ce projet ambitieux. Un recours sera donc fait à des entreprises étrangères. En tout cas, à en croire Hamimid, il y a déjà une certitude : «Les 275 000 unités prévues dans le cadre de l?habitat rural seront assurément achevées d?ici à deux ans.» Idem pour le logement social participatif. Restent donc celles prévues dans le cadre de la location-vente et le social locatif.