Lors de la séance de débats organisée après les travaux du séminaire, l?un des participants a voulu savoir comment éviter la catastrophe de «Minamata» et quelles sont les mesures prises ou à prendre contre les pollueurs. Mlle Boudjemâa, responsable au ministère de l?Aménagement du territoire, tout en appelant à ne pas dramatiser puisque rien n?indique pareil danger au large marin, a révélé que son département a identifié quelque 400 entreprises pollueuses après un audit de toutes les unités industrielles. Toutefois, a-t-elle avoué, l?opération de dépollution est pour l?heure impossible à réaliser par toutes ces unités, dans la mesure où elles ne disposent pas de moyens de traitement, qui consistent en des équipements dotés d?une technologie «extrêmement coûteuse». Cela dit, elle a assuré que les autorités pour parer au plus pressé en matière de dépollution, privilégient «les points chauds», autrement dit, les unités présentant le plus de risques dont l?usine de Baba Ali.