Selon plusieurs témoignages, quelques receveurs, mus certainement par l?appât du gain, procèdent à une technique pour garder l?argent de la recette. «C?est simple, on ne remet pas de tickets aux passagers, ou bien on leur donne des tickets antidatés. Comme ça on empoche la différence», avoue Farid, receveur. «Du moment que ce n?est pas le citoyen qui en pâtit, on s?en fout. Les propriétaires des bus gagnent des millions, alors pourquoi ne pas en profiter ? Avec un salaire de 10 000 DA et un travail qui commence à 5 heures, je pense que c?est raisonnable et logique de voler !» justifie-t-il, lui qui a le niveau de 6 AF et qui est receveur depuis 5 ans.