Résumé de la 9e partie Augustin, après avoir enseigné un temps à Carthage, veut se rendre à Rome où il désire faire carrière un temps. Quand il fait part de son projet à sa mère, celle-ci refuse de le laisser partir. Elle l?aime trop pour se séparer de lui. Mais il tient bon et Monique, la mort dans l?âme, assiste à son départ. «Ma mère, à l?heure du départ, eut une crise de larmes, quelque chose d?atroce. Elle me suivit jusqu?à la mer ; elle se cramponnait à moi ou pour me ramener ou pour partir avec moi?» Il ne voulait ni renoncer à son voyage ni l?emmener avec lui. Il dut recourir à une ruse pour s?échapper. Il lui dit qu?il ne va pas partir tout de suite et lui demande de passer la nuit non loin du port où se trouve son bateau, dans une église dédiée à saint Cyprien. Et tandis que Monique passe la nuit en prière, il embarque et quitte l?Afrique. «Le vent fraîchit, il gonfla nos voiles et nous ôta la vue du rivage, où elle était, au matin, folle de douleur? Elle aimait à la manière des mères, mais bien plus fort que bien d?autres me voir présent à son côté?» A Rome, il va s?occuper d?enseignement. Les étudiants sont moins indisciplinés qu?à Carthage, mais ils sont mauvais payeurs. Ils suivent les cours d?un maître et, au moment de lui verser son salaire, ils le quittent pour un autre qu?ils quitteront encore pour un autre au moment de payer. L?argent ainsi économisé va leur servir à s?amuser? Cependant, comme on cherche à Milan un professeur de rhétorique, il pose sa candidature et il est retenu. Il se présente à l?évêque de la ville, Ambroise, qui l?accueille chaleureusement. Ambroise va l?éblouir par sa bonté, mais aussi sa piété et son savoir. Il va l?aider à se débarrasser définitivement des restes de manichéisme qui demeuraient en lui. Et, toujours sous l?influence de l?évêque, il va commencer à regarder d?un autre ?il le christianisme, qu?il a jusqu?ici considéré avec dérision? Mais il ne se convertit pas encore, préférant, comme il le dit dans Les Confessions, «rester catéchumène, jusqu?au premier rayon de certitude qui viendrait guider (sa) course». Il va beaucoup lire mais déjà, cependant, la doctrine catholique avait ses préférences. En tout cas, elle va lui paraître plus acceptable que les idées manichéennes auxquelles il a pourtant cru pendant de longues années. Son ami et ancien élève de Carthage, Alypius, le rejoint à Milan. Il est suivi par une autre relation, Nébridius. Ensemble, ils vont concevoir l?idée de vivre en communauté, mais ce projet n?est pas réalisé. Quelque temps après, sa mère, Monique, vient aussi à Milan. Elle n?a pas perdu l?espoir de reprendre son fils et de le ramener chez elle. Elle a commencé par exiger qu?il renvoie sa concubine en Afrique, puis elle veut le persuader de retourner avec elle, pour épouser la jeune femme qu?elle a choisie pour lui. Augustin lui annonce qu?il n?est plus manichéen, mais cette nouvelle ne la fait pas bondir de joie : ce qu?elle veut, c?est qu?il se convertisse et qu?il rentre avec elle en Afrique? L?évêque Ambroise va être frappé par la bonté et la piété de Monique et il incite son fils à se montrer digne d?elle, c?est-à-dire à se convertir? (à suivre...)