Cela fait 20 ans que les habitants de cette cité vivent dans des baraques en préfabriqué qui, outre leur état de dégradation avancé, sont trop exiguës pour contenir, parfois, jusqu?à 2 ou 3 familles. Vieux de plus de vingt ans, les logements en préfabriqué de la cité 8-Mai-1945 à Gué de Constantine, sont de véritables bombes à retardement. A la moindre averse, de nombreuses maisons sont inondées, l?eau s?infiltrant par les toits qui n?ont pas été refaits depuis la construction de ces bâtiments. «Aucune réfection des toits ? en procédant par l?installation de papier-goudron ou autre ? n?a été effectuée», explique un habitant de la cité. Les jeunes de cette cité, à l?image des autres quartiers, passent leur journée à ne rien faire. Ce qui les pousse à voir ailleurs, question de se distraire. L?exiguïté des logements pousse les familles, pour la majorité très nombreuses, à s?adapter à la situation. «C?est une véritable misère au quotidien qu?on vit dans cette cité», explique un commerçant.
