Bilan «Du 1er janvier au 30 avril 2005, 21,29% des contrevenants ont payé leurs amendes contre 6,66% en 2004.» En cas de refus de paiement, le contrevenant est arrêté. C?est ce qu?on appelle «les contraintes par corps», a souligné le commissaire principal et chef de service de wilaya de la sécurité publique, Mourad Hamouti, hier, lors d?un point de presse animé au siège de la sûreté de wilaya d?Alger. Il poursuivra : «Avec le nouveau Code de la route, les mentalités commencent à changer. Les gens prennent conscience de l?ampleur des dégâts. Ils respectent de plus en plus le Code de la route.» Il a ajouté que, maintenant, les contrevenants s?acquittent des amendes qu?on leur inflige. «Il faut dire qu?en quatre mois, les nouvelles dispositions de la loi portant Code de la route portent leurs fruits. On a noté une nette amélioration au niveau de la wilaya d?Alger en matière de sécurité publique depuis la mise en ?uvre de la nouvelle stratégie mise en place contre les criminels de la route depuis le 1er mars de l?année en cours.» Le commissaire Hamouti a révélé que la Dgsn ne dispose que de 5 à 6 radars mobiles. Dans le cadre de la lutte contre l?insécurité routière, la Dgsn compte augmenter le nombre de radars à 30. «Aujourd?hui, les criminels de la route ne peuvent plus nous échapper grâce à cet outil. Ils sont aussitôt flashés. De plus, ces radars sont mobiles donc on ne peut les repérer.» Pour illustrer ses propos, le chef d?état-major de la sécurité publique a donné les chiffres comparatifs du 1er janvier au 30 avril 2004 et durant la même période en 2005. Il s?agit du nombre de véhicules interceptés, pour excès de vitesse, par le radar. Il est passé de 4 880 à 1 539. Il faut savoir qu?au-delà de 100 km/h au centre-ville, on est en excès de vitesse. Concernant le nombre de contraventions toutes catégories confondues, il était de 135 424 en 2004, pour passer à 93 299, en 2005. Le commissaire a relevé que le nombre d?accidents est passé à 640, du 1er janvier au 30 avril 2005, contre 940, durant cette même période en 2004, soit une baisse de 18,98%. S?agissant du nombre de victimes, il passe de 1 116 à 767, soit une baisse de 18,55%. - Concernant le bilan des activités de la police de l?urbanisme et de l?environnement, durant toute l?année 2004, il y a eu 2 576 infractions et arrêts des travaux contre 1 184 cas durant les quatre premiers mois de 2005, dans le cadre de l?urbanisme. Pour ce qui est des infractions à l?environnement, par les déchets en tout genre, 1 512 cas ont été traités en 2004 contre 1 308 cas du 1er janvier au 30 avril 2005. Les infractions concernant les fuites d?eau potable et fuites d?eaux usées sont passées de 57 cas, pour toute l?année 2004, à 33 cas pour les quatre premiers mois de 2005. Les cas de non-conformité au permis de construire sont passés, pour les mêmes périodes, de 209 à 168. Les arrêts des travaux sont plus nombreux, car il y a eu 740 cas, durant l?année 2004, contre 616 pour les premiers mois de 2005. Les démolitions par arrêté administratif sont de 158 cas, de janvier à avril, et de 531 cas pour l?année 2004. Le commissaire principal Hamouti indiquera : «Durant les trois à quatre mois de l?été, les travaux de construction vont s?accentuer donc l?activité peut doubler d?ici à la fin de 2005.»