Arène Faisant partie du «grandiose» complexe olympique Mohamed-Boudiaf, le stade du 5-Juillet s?apprête à rouvrir ses portes après sa mise à niveau, même si certains travaux ne sont pas encore achevés. Le stade du 5-Juillet demeure cette magnifique arène dont tous les joueurs algériens et même étrangers rêvent de fouler le gazon et de sentir l?immensité du site, surtout lorsque les gradins sont bruyants et bien garnis. Livré le 17 juin 1972, dix ans après l?indépendance, il est l?un des plus beaux cadeaux offerts à la jeunesse de ce pays. Mais avec le temps, ce joyau a subi les altérations de Dame nature, mais aussi celles de l?homme, qui ont abouti à un état de dégradation critique, malgré les efforts et le peu de moyens dont bénéficie l?OCO pour gérer et rentabiliser ce mastodonte en béton. Vint alors l?occasion pour l?Algérie d?organiser les Jeux panarabes, ce qui a poussé les pouvoirs publics à dégager des enveloppes assez conséquentes pour la mise en conformité de pratiquement toutes les infrastructures de l?OCO (5-Juillet, le Sato, la coupole, la piscine...), par rapport aux normes internationales admises (IAAF, FIFA...). Après un retard dû à la signature tardive des ordonnances portant les montants des enveloppes financières et budgétaires allouées aux différents travaux de mise à niveau du stade, ces derniers ont débuté au début de l?année 2003. Plus d?une vingtaine d?entreprises nationales et aussi étrangères, telle la firme suisse Omega, se sont déployées sur le site des travaux. Et en prévision de la réouverture du stade pour les deux matchs de la Ligue des champions (USMA-Canon de Yaoundé) et de la coupe de la CAF (JSK- Coton sport Garoua), InfoSoir s?est déplacé pour ses lecteurs afin de leur donner un avant-goût de cette enceinte qui s?apprête à mettre ses nouveaux habits. Au cours de notre visite, MM. Lazrègue, intérimaire du directeur général de l?OCO, Malek, directeur du stade, Anane, chef de projet de l?OCO, et Mme Bendjabellah, chef de projet du bureau d?études Napro (ex-Idil), ont eu la gentillesse, malgré leur plan de charge bien plein, de nous consacrer un long moment où toutes les explications nous ont été fournies sur l?état d?avancement de tous les travaux. A vue d??il déjà, le stade du 5-Juillet est un joyau qui a vraiment d?autres formes et pris d?autres couleurs. Béton réarmé Les premiers travaux du stade ont concerné l?infrastructure et l?armature en béton qui a connu des dégradations. Sous le contrôle du CTC, tous les travaux de réparation ont été entamés et on peut considérer qu?ils sont achevés à 80%. Que ce soient les fissures superficielles ou profondes, tout a été pris en charge, y compris l?injection d?une matière spécifique qui migre à l?intérieur des fissures pour assurer une bonne étanchéité. «Siégerie» neuve La première des choses qui vous attire lorsque vous apercevez le 5-Juillet ou que vous y pénétrez, c?est bien évidemment la nouvelle «siégerie» qui donne un nouveau look à l?enceinte et la change des austères bancs de bois rongés par le temps et arrachés par des mains vandales. Les nouveaux sièges d?origine US sont fabriqués en Espagne et possèdent des dossiers comme l?exigent les normes, ainsi qu?une résistance au feu et autres actes de vandalisme. Les sièges des tribunes supérieures sont bleus, ceux du bas gris, alors que ceux de la tribune officielle sont blancs. Ce choix des couleurs répond à des critères d?exposition et de contraste de la lumière. Le nombre de places, lui, est passé de 66 176 à 63 000. A rappeler que les sièges sont placés sur un support métallique en acier solide et galvanisé, contrôlé par l?Enact.